CHAPELET
Ca m'a pris un peu de temps pour le trouver mais après une petite prière, ça a finit par se faire.
J'ai acheté ce chapelet du XIXe, mis en vente aux enchères, sur un site en ligne. C'était le troisième qui me passait sous le nez mais finalement, la vente initiale n'est pas allée à son terme aussi j'ai un reçu un mail intitulé "seconde chance" dans lequel le vendeur me proposait de l'acquerrir. C'était comme si je découvrais qu'en frappant, on ouvrait, on ouvrait toujours, pourvu qu'on frappe patiemment, avec confiance, et aussi longtemps que nécessaire, sans douter un seul instant. C'est vraiment ce qui m'est venu à l'esprit quand j'ai réalisé qu'à la troisième tentative, j'obtenais, en quelque sorte, une réponse. Et seconde chance, c'est aussi le Christ qui nous tend la main encore et encore.
Chaque fois que j'ai ce chapelet en mains, j'y pense.
Matthieu 7.7-11.
Matthieu 7.7.Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira.
8 Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe.
9 Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain?
10 Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent?
11 Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.
Je pense à ma grand-mère et son chapelet. Ma grand-mère qui, dans ma jeunesse, me demandait de temps à autre si je priais, ce à quoi je répondais par un mensonge pour ne pas lui faire de peine.
Mais non mamie, je ne priais pas parce que je n'avais jamais de réponse, ou parce que je ne les voyais ni ne les entendais, parce que je croyais que j'étais si mauvaise que Dieu ne voulait pas de moi, parce que je savais pas comment te dire combien j'été blessée par ce silence, jalouse de cette joie qui semblait réservée à des gens presque saints. comme toi. Je ne savais rien, je ne sais toujours rien, sauf que Dieu est venu me chercher et peut-être que tu as intercédé pour moi. Enfin, voilà. Tu vois, j'y viens.