LA TRISTESSE - LES PIEDS DE JÉSUS - MARIE MADELEINE
(...) Sainte Marie-Madeleine est un remède contre la tristesse. Tu es triste ? Va voir Sainte Marie-Madeleine. Si tu vas la voir avec un coeur bien disposé, et pas un coeur méfiant (si ton coeur doute, il ne se passera rien), tu verras, en la vénérant, qu'elle te délivre de ta tristesse. Elle te la prend. Et que fait-elle d'autre encore ? Si tu as du temps et que tu t'asseois un peu avec elle, tu vas sentir dans ton âme, qu'elle te réchauffe le coeur. Tu le sens ! Ca, c'est énorme ! Que ferait-on avec d'autres miracles ? Ça nous suffit.
Miracles de Sainte Marie-Madeleine
(...)les pleurs de Marie de Magdala signent un deuil inouï : le corps de Jésus est hors de portée alors que sa parole demeure et envoie (Jn 20 AELF)
L’évangile de Jean montre en effet une femme éplorée qui ne trouve pas dans le tombeau le corps de celui qu’elle aime et qui se demande «où on l’a mis». La scène qui suit a inspiré des générations de peintres.La méprise sur le jardinier*, un tendre appel, un «ne me touche pas»... Et puis l’envoi en mission, qui fait de Marie-Madeleine l’apôtre des apôtres.
(...) Marie-Madeleine avait sans doute aussi cette belle intuition spirituelle qui fait que, contrairement à Thomas qui a besoin de «toucher», elle reconnaît Jésus au simple son de sa voix**. Avant de le voir, elle croit et c’est sans doute cela qui fait d’elle la plus «glorieuse des amantes» (François de Sales).
* Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance. Donc celui qui plante n’est pas important, ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu. Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un, mais chacun recevra son propre salaire suivant la peine qu’il se sera donnée. Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit. 1 Co 3, 6-9 AELF
Marie Madeleine, par Ludovico Brea, crucifixion du XVIe siècle.
** Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur je donnerai de la manne cachée, je lui donnerai un caillou blanc, et, inscrit sur ce caillou, un nom nouveau que nul ne sait, sauf celui qui le reçoit. Ap 2, 17 AELF