RORATE CAELI
Cieux, faites tomber la rosée, que le Juste vienne des nuées comme la pluie.
1 - Ne t'irrite pas, Seigneur, ne te souviens plus de nos péchés : voici que la cité sainte est déserte, Sion est devenue un désert, Jérusalem est dévastée, la maison de ta sainteté et de ta gloire, où nos pères t'avaient loué. R.
2 - Nous avons péché, nous nous sommes souillés, tous nous sommes tombés comme des feuilles sèches, et nos iniquités, comme le vent, nous emportaient ; tu as détourné ta face loin de nous, et tu nous as livré à nos iniquités. R.
3 - Vois, Seigneur, l'abattement de ton peuple et envoie celui que tu dois envoyer. Envoie l'Agneau souverain de l'univers, du rocher du désert jusqu'à la montagne de la fille de Sion, pour qu'il nous délivre lui-même du joug de la captivité. R.
4 - Console-toi, console-toi, mon peuple, bientôt viendra ton Sauveur. Pourquoi te laisses-tu consumer par la tristesse, parce la douleur t'a repris ? Je te sauverai, ne crains pas, car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Rédempteur. R.
***
« L’appel entre terre et cieux du « Rorate » de l’Avent, sa sublime aspiration désolée et consolée … » (Marie-Noël, « Notes intimes », Ed. Stock 1959, p. 132)