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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

17 juin 2019

APPRENDRE À ÉCOUTER

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16 juin 2019

PSAUME 80, 8

psaume80

15 juin 2019

LA BELLE HISTOIRE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

12 juin 2019

L'APPEL DU SILENCE : 4 JOURS AVEC LES CARMÉLITES D'YZERON

10 juin 2019

LA GRÂCE DU SAINT ESPRIT EST LUMIÈRE

Séraphin de Sarov

Encore il faut que je vous dise, afin que vous compreniez mieux ce qu’il faut entendre par la grâce divine, comment on peut la reconnaître, comment elle se manifeste chez les hommes qu'elle éclaire : la grâce du Saint- Esprit est Lumière. Toute l’Écriture Sainte en parle. David, l'ancêtre du Dieu-Homme, a dit : « Une lampe sous mes pieds, ta parole, une lumière sur ma route ». En d'autres termes, la grâce du Saint-Esprit, que la loi révèle sous la forme des commandements divins, est mon luminaire et ma lumière.

En effet, le Seigneur a souvent montré, en présence de nombreux témoins, l'action de la grâce du Saint-Esprit sur des hommes qu'il avait éclairés et enseignés par de grandioses manifestations. Rappelez-vous Moïse après son entretien avec Dieu sur le Mont Sinaï. Les gens ne pouvaient pas le regarder, tellement son visage brillait d'une lumière extraordinaire. Il était même obligé de se montrer au peuple la face recouverte d'un voile. Rappelez-vous la Transfiguration du Seigneur sur le Thabor. « Il fut trans­figuré devant eux et ses vêtements devinrent blancs comme neige », et ses disciples, effrayés, tombèrent la face contre terre. Lorsque Moïse et Élie apparurent revêtus de la même lumière, « un nuage les recouvrit afin qu'ils ne soient pas aveuglés ». C'est ainsi que la grâce du Saint-Esprit de Dieu apparaît dans une lumière ineffable à ceux à qui Dieu manifeste son action.

Comment, alors, demandai-je au Père Séraphim, pourrais-je reconnaître en moi la présence de la grâce du Saint-Esprit ?

C'est fort simple, répondit-il. L’Écriture dit : « Tout est simple pour celui qui acquiert la Sagesse ». Notre malheur, c'est que nous ne la recherchons pas, cette Sagesse divine qui, n'étant pas de ce monde, n'est pas présomptueuse. Pleine d'amour pour Dieu et pour le prochain, elle façonne l'homme pour son salut. C'est en parlant de cette Sagesse que le Seigneur a dit : « Dieu veut que tous soient sauvés et parviennent à la Sagesse de la vérité ». À ses Apôtres qui manquaient de cette Sagesse, il dit : « Combien vous manquez de Sagesse ! N'avez-vous pas lu les Écritures ? » Et l’Évangile dit qu'il leur ouvrit l'intelligence afin qu'ils puissent comprendre les Écritures. Ayant acquis cette Sagesse, les Apôtres savaient toujours si, oui ou non, l'Esprit de Dieu était avec eux et, remplis de cet Esprit, affirmaient que leur œuvre était sainte et agréable à Dieu. C'est pourquoi ils pouvaient écrire : « Il a plu au Saint-Esprit et à nous… », et c'est seulement persuadés qu'ils étaient de sa présence sensible, qu'ils envoyaient leurs messages. Alors, ami de Dieu, vous voyez comme c'est simple ?

 

Bellefontaine 1973, S.O. 11, p. 205-207, Entretien avec Motovilov.

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10 juin 2019

MARIE, MÈRE DE L'ÉGLISE

PAPE FRANÇOIS

Prière à Marie, Mère de l'Église et Mère de notre foi*

 

Ô Mère, aide notre foi !

Ouvre notre écoute à la Parole, pour que nous reconnaissions la voix de Dieu et son appel. Éveille en nous le désir de suivre ses pas, en sortant de notre terre et en accueillant sa promesse. Aide-nous à nous laisser toucher par son amour, pour que nous puissions le toucher par la foi. Aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir. Sème dans notre foi la joie du Ressuscité. Rappelle-nous que celui qui croit n’est jamais seul. Enseigne-nous à regarder avec les yeux de Jésus, pour qu’il soit lumière sur notre chemin. Et que cette lumière de la foi grandisse toujours en nous jusqu’à ce qu’arrive ce jour sans couchant, qui est le Christ lui-même, ton Fils, notre Seigneur !

 

*Prière à Marie extraite de l'encyclique Lumen Fidei (29 juin 2013)

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9 juin 2019

PENTECÔTE

L'acquisition du Saint Esprit

Saint Séraphin de Sarov

Comment l'acquisition ?, demandai-je au Père Séraphim. Je ne comprends pas très bien.

L'acquisition, c'est la même chose que l'obtention. Vous savez ce que c'est que d'acquérir de l'argent ? Pour le Saint-Esprit, c'est pareil. Pour les gens du commun, le but de la vie consiste en l'acquisition d'argent : le gain. Les nobles, en plus, désirent obtenir des honneurs, des marques de distinction et autres récompenses accordées pour des services rendus à l’État. L'acquisition du Saint-Esprit est aussi un capital, mais un capital éternel, dispensateur de grâces ; très semblable aux capitaux temporels, et qui s'obtient par les mêmes procédés. Notre-Seigneur Jésus-Christ, Dieu-Homme, compare notre vie à un marché et notre activité sur terre à un commerce. Il nous recommande à tous : « Négociez jusqu'à ce que je vienne, en économisant le temps, car les jours sont incertains », autrement dit : Dépêchez-vous d'obtenir des biens célestes en négociant des marchandises terrestres. Ces marchandises terrestres ne sont autres que les actions vertueuses faites au Nom du Christ et qui nous apportent la grâce du Saint-Esprit.

 

Dans la parabole des vierges sages et des vierges folles, quand ces dernières manquèrent d'huile, il leur fut dit : « Allez en acheter au marché ». Mais en revenant, elles trouvèrent la porte de la chambre nuptiale close et ne purent entrer. Certains estiment que le manque d'huile chez les vierges folles symbolise l'insuffisance d'actions vertueuses faites dans le courant de leur vie. Moi, misérable, je pense qu'il leur manquait justement le Saint-Esprit de Dieu. Tout en pratiquant des vertus, ces vierges, spirituellement ignorantes, croyaient que la vie chrétienne consistait en ces pratiques. Nous avons agi d'une façon vertueuse, nous avons fait œuvre pie, pensaient-elles, sans se soucier si, oui ou non, elles avaient reçu la grâce du Saint-Esprit. De ce genre de vie, basé uniquement sur la pratique des vertus morales, sans un examen minutieux pour savoir si elles nous apportent - et en quelle quantité - la grâce de l'Esprit de Dieu, il a été dit dans les livres patristiques : « Certaines voies qui paraissent bonnes au début conduisent à l'abîme infernal ».

C'est justement la grâce du Saint-Esprit symbolisée par l'huile, qui faisait défaut aux vierges folles. Elles sont appelées "folles" parce qu'elles ne se souciaient pas du fruit indispensable de la vertu, qui est la grâce de l'Esprit-Saint, sans laquelle personne ne peut être sauvé.

 

Bellefontaine 1973, S.O. 11, p. 184-186, Entretien avec Motovilov.

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8 juin 2019

SI NOUS SOUMETTONS (...) NOTRE VOLONTÉ ET NOTRE RAISON

Si nous soumettons par amour pour le Seigneur notre volonté et notre raison, il nous rend maîtres de l'une et de l'autre. Une fois en possession de cet empire sur nous-mêmes, nous pouvons nous consacrer avec perfection au service de Dieu. Nous lui offrons une volonté pure, afin qu'il l'unisse à la sienne et nous le prions d'envoyer du ciel le feu de son amour pour qu'il consume ce sacrifice et fasse disparaître tout ce qui pourrait lui déplaire. (Fondations, chap. 5)
Il est des âmes - et beaucoup s'en sont ouvertes à moi - qui, une fois élevées à la contemplation par Notre Seigneur, voudraient toujours y demeurer mais cela n'est pas possible. Ce que l'âme désire, c'est de s'occuper tout entière à aimer, et ne point faire autre chose ; mais elle aura beau le vouloir, elle n'y réussira pas. Car bien que la volonté ne soit pas morte, le feu dont elle brûle d'ordinaire est comme atténué et il faut que quelqu'un le ravive pour qu'il répande sa chaleur. Or serait-il bon pour l'âme de rester en cet état de sécheresse et d'attendre comme notre père saint Elie le feu du ciel qui doit consumer le sacrifice qu'elle fait alors d'elle-même à Dieu ? Non évidemment et il ne convient point d'attendre un miracle. Le Seigneur en fait en faveur de cette âme quand il lui plaît, nous l'avons dit et nous y reviendrons encore, mais il veut que nous nous en estimions indignes et que nous nous aidions nous-mêmes autant qu'il nous est possible. Pour moi je suis convaincue que jusqu'au dernier soupir, à quelque sublime oraison que l'on se trouve élevé, c'est ainsi qu'il faut se comporter (Sixièmes demeures, chap. 7) xdcvb

7 juin 2019

ANNE DE SAINT-BARTHÉLÉMY

Ô bienheureux silence ! C’est par ce silence, Seigneur, que tu cries et que tu fais retentir ton enseignement dans le monde entier, et c’est dans ce silence, plutôt que dans les livres et dans l’étude, que ceux qui t’aiment puisent la sagesse.

Le Seigneur s’est fait pour nous source d’eau vive pour que nous ne périssions pas dans cet océan d’épreuves. (...) Sans la foi nous ne pouvons pas avancer dans la voie royale des mystères de Dieu. La foi nous ouvre les yeux, elle nous guide. Là où il n’y a pas de foi, il n’y a pas de lumière ni de chemin qui mène au bien.

Bienheureuse Anne de St-Barthélémy, Carmélite (Mémoire obligatoire)

***

Sa biographie

Anne vint au monde à Almendral, en Vieille Castille, en 1549. Sainte Thérèse la reçut à la profession religieuse en 1572, dans son premier groupe de Carmélites Déchaussées. Plus tard, elle devait la prendre comme compagne de voyages et infirmière personnelle. Confidente de la Sainte et héritière de son esprit, Anne fit ensuite partie du groupe des Carmélites espagnoles qui passèrent en France et en Belgique pour y implanter la Réforme thérésienne. Devenue l'âme de l'oeuvre thérésienne en ces pays, elle se comporta toujours comme une authentique fille de l'Eglise, brulant de zèle pour le salut des âmes. D'abord Soeur converse, devenue Prieure à Pontoise et à Tours, puis fondatrice d'Anvers, elle eut beaucoup à lutter et à souffrir pour maintenir l'esprit de sa Sainte Mère. Son autobiographie nous renseigne sur sa vie d'union à Dieu. Elle mourut à Anvers en 1626.

***

Prier avec une icône d'Anne de Saint-Barthélémy

6 juin 2019

La Beauté humaine c'est de s'accepter enfin tel

La Beauté humaine c'est de s'accepter enfin tel qu'on est.
Ne plus vivre dans les rêves ou les illusions, dans la colère ou la tristesse, ne plus rien avoir à prouver, ne plus avoir besoin de fuir ; avoir le droit d'être soi-même.

C'est alors qu'on se découvre aimés de Dieu, précieux à ses yeux.

Peut-être n'est-on pas appelés à faire de grandes choses de sa vie, à briller comme un soleil, mais on est appelés à aimer et à s'aimer.

Chacun où on en est, comme on est, avec ses fragilités, ses handicaps.
On est appelé à accueillir et aimer et à communiquer ainsi la vie.

Jean Vanier

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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai" (Mt 11, 28) *** "La foi c'est l'intelligence éclairée par l'amour." Simone Weil
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