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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal
7 juin 2019

ANNE DE SAINT-BARTHÉLÉMY

Ô bienheureux silence ! C’est par ce silence, Seigneur, que tu cries et que tu fais retentir ton enseignement dans le monde entier, et c’est dans ce silence, plutôt que dans les livres et dans l’étude, que ceux qui t’aiment puisent la sagesse.

Le Seigneur s’est fait pour nous source d’eau vive pour que nous ne périssions pas dans cet océan d’épreuves. (...) Sans la foi nous ne pouvons pas avancer dans la voie royale des mystères de Dieu. La foi nous ouvre les yeux, elle nous guide. Là où il n’y a pas de foi, il n’y a pas de lumière ni de chemin qui mène au bien.

Bienheureuse Anne de St-Barthélémy, Carmélite (Mémoire obligatoire)

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Sa biographie

Anne vint au monde à Almendral, en Vieille Castille, en 1549. Sainte Thérèse la reçut à la profession religieuse en 1572, dans son premier groupe de Carmélites Déchaussées. Plus tard, elle devait la prendre comme compagne de voyages et infirmière personnelle. Confidente de la Sainte et héritière de son esprit, Anne fit ensuite partie du groupe des Carmélites espagnoles qui passèrent en France et en Belgique pour y implanter la Réforme thérésienne. Devenue l'âme de l'oeuvre thérésienne en ces pays, elle se comporta toujours comme une authentique fille de l'Eglise, brulant de zèle pour le salut des âmes. D'abord Soeur converse, devenue Prieure à Pontoise et à Tours, puis fondatrice d'Anvers, elle eut beaucoup à lutter et à souffrir pour maintenir l'esprit de sa Sainte Mère. Son autobiographie nous renseigne sur sa vie d'union à Dieu. Elle mourut à Anvers en 1626.

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Prier avec une icône d'Anne de Saint-Barthélémy

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4 juin 2019

LE TEMPS POUR PRIER

31 mai 2019

31 mai 2019

SI NOUS SOUMETTONS (...) NOTRE VOLONTÉ ET NOTRE RAISON

Si nous soumettons par amour pour le Seigneur notre volonté et notre raison, il nous rend maîtres de l'une et de l'autre. Une fois en possession de cet empire sur nous-mêmes, nous pouvons nous consacrer avec perfection au service de Dieu. Nous lui offrons une volonté pure, afin qu'il l'unisse à la sienne et nous le prions d'envoyer du ciel le feu de son amour pour qu'il consume ce sacrifice et fasse disparaître tout ce qui pourrait lui déplaire. (Fondations, chap. 5)
Il est des âmes - et beaucoup s'en sont ouvertes à moi - qui, une fois élevées à la contemplation par Notre Seigneur, voudraient toujours y demeurer mais cela n'est pas possible. Ce que l'âme désire, c'est de s'occuper tout entière à aimer, et ne point faire autre chose ; mais elle aura beau le vouloir, elle n'y réussira pas. Car bien que la volonté ne soit pas morte, le feu dont elle brûle d'ordinaire est comme atténué et il faut que quelqu'un le ravive pour qu'il répande sa chaleur. Or serait-il bon pour l'âme de rester en cet état de sécheresse et d'attendre comme notre père saint Elie le feu du ciel qui doit consumer le sacrifice qu'elle fait alors d'elle-même à Dieu ? Non évidemment et il ne convient point d'attendre un miracle. Le Seigneur en fait en faveur de cette âme quand il lui plaît, nous l'avons dit et nous y reviendrons encore, mais il veut que nous nous en estimions indignes et que nous nous aidions nous-mêmes autant qu'il nous est possible. Pour moi je suis convaincue que jusqu'au dernier soupir, à quelque sublime oraison que l'on se trouve élevé, c'est ainsi qu'il faut se comporter (Sixièmes demeures, chap. 7)

30 mai 2019

ACQUÉRIR L'HABITUDE DE VIVRE DANS LA COMPAGNIE DU MAÎTRE PAR EXCELLENCE



Je vous assure qu'on peut, en faisant certes effort au début, acquérir l'habitude de vivre ainsi dans la compagnie du Maître par excellence. Voyez, je ne vous demande pas d'arrêter sur lui votre pensée, ni de produire quantité de réflexions, ni de soutirer à votre esprit des considérations élevées et subtiles. Tout ce que je vous demande, c'est de le regarder. Et qui vous empêche de tourner les yeux de votre âme vers ce divin Maître, un instant seulement, si vous ne pouvez davantage ?
Mes filles, jamais votre Epoux ne vous quitte des yeux : il a souffert de votre part mille choses affreuses et abominables, sans pour cela détourner de vous son regard. Et après cela, vous ne détourneriez pas les yeux des choses extérieures pour les porter parfois sur lui ? Voyez, ce qu'il attend de nous, il le dit lui-même à l'Epouse du cantique, c'est que nous le regardions.
Etes-vous dans la joie ? Contemplez-le ressuscité !
Etes-vous sous le poids de la douleur et de la tristesse ? Regardez-le se rendant au jardin. Ou bien chargé de la croix.
Sans doute en le voyant dans cet état, votre coeur s'est tellement attendri que, non contentes de le regarder, vous mettez votre joie à vous entretenir avec lui. Parlez-lui alors, non au moyen de prières toutes faites, mais en lui disant la peine qui remplit votre coeur, car pareille manière de prier est d'un grand prix à ses yeux.
Combien je suis confuse quand je te vois en pareil état !
Me voilà prête, Seigneur, à endurer toutes les épreuves qui peuvent m'atteindre, à les regarder même comme un précieux trésor, puisqu'elles me donnent le moyen de t'imiter en quelque chose. Faisons route ensemble, Seigneur !
Où que tu ailles, j'irai ; où que tu passes, il me faut passer.
Vous direz peut-être que, si vous aviez vu Notre Seigneur avec les yeux du corps alors qu'il était en ce monde, il vous aurait été plus facile de tenir les yeux constamment fixés sur lui. N'en croyez rien. Qui ne peut s'y efforcer aujourd'hui et retenir du moins sa vue pour regarder Notre Seigneur au-dedans de soi, alors qu'on le peut sans danger avec simplement un peu de soin, comment aurait-il eu le courage de se placer comme Madeleine au pied de la croix, au péril évident de sa vie ?
Oh ! que n'ont pas dû souffrir alors la glorieuse Vierge et cette bienheureuse sainte ! Ce qu'elles ont eu à souffrir a dû être terrible ; mais en présence d'une douleur incomparablement plus grande, elles ne sentaient sans doute pas la leur. Ne croyez donc pas, mes soeurs, que vous auriez été capables de supporter de si grandes épreuves, lorsque vous êtes incapables d'en supporter de bien plus petites.
Mais je vous en donne l'assurance, si, avec quelque effort, vous prenez l'habitude dont je parle, vous en tirerez un profit si grand que je ne saurai le dire. Placez-vous donc auprès de notre bon Maître, bien résolues à apprendre ce qu'il voudra vous enseigner. Prêtez bien attention aux paroles que prononce cette bouche divine. Et dès la première, vous comprendrez l'amour que votre Maître vous porte.

(Chemin de perfection, chap. 26)

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28 mai 2019

VÊTEMENT

Une femme ne portera pas un costume d’homme, et un homme ne revêtira pas un vêtement de femme : quiconque fait cela est une abomination pour le Seigneur ton Dieu. Dt 22, 5

28 mai 2019

POUR PARVENIR... SAINT JEAN DE LA CROIX

Pour parvenir à être tout,

Ne cherche à être rien de rien,

Quand tu t'arrêtes à quelque chose,

Tu cesses de te jeter dans le tout.

Pour parvenir en tout au tout,

Tu dois te quitter totalement en tout.

27 mai 2019

JOSEPHA MENENDEZ, UN APPEL À L'AMOUR

Portrait de soeur Josepha Menendez, religieuse du Sacré-Coeur, née le 4 février 1890. Après une enfance et une jeunesse particulièrement ferventes, elle entre au Noviciat de la Société du Sacré-Coeur, à Poitiers, le 4 février 1905. Elle est alors très rapidement l'objet de révélations divines : faire connaître au monde entier l'amour universel et la miséricorde infinie du Coeur du Christ. Emission du 28/12/2009

Notice biographique

Extraits de son oeuvre "Un appel à l'amour"

Chemin de Croix d'après Soeur Josefa Menendez

Extraits des révélations faites par Jésus à Josefa 

« Aime et ne crains rien. Je veux ce que tu ne veux pas, mais je peux ce que tu ne pourras pas. Il ne t’appartient pas de choisir, mais de t’abandonner. »

« Ce n’est pas le péché qui blesse le plus mon Cœur, dit-il, ce qui le déchire, c’est que les âmes ne viennent pas se réfugier en Moi après l’avoir commis. »

« Je ne veux pas dire qu’une âme soit libérée de ses défauts et de ses misères par le fait même que Je la choisis. Cette âme peut tomber et tombera plus d’une fois encore. Mais si elle s’humilie et reconnaît son rien, si elle essaie de réparer sa faute par de petits actes de générosité et d’amour, si elle se confie et s’abandonne de nouveau à mon Cœur, elle Me donne plus de gloire et peut faire plus de bien aux âmes que si elle n’était pas tombée. Peu M’importe la misère; ce que Je demande, c’est l’amour. » Source

27 mai 2019

AIME-MOI TEL QUE TU ES

Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton cœur, je vois bien la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : « donne-moi ton cœur, aime-Moi tel que tu es. »
Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne m’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu ne voudrais jamais connaître : même si tu les lâches dans la pratique de la vertu, ce n’est pas une raison de ne pas m’aimer !
Aime-moi tel que tu es. A chaque instant et dans quelque situation que tu te trouves, dans la ferveur ou la sécheresse, dans la fidélité ou l’infidélité.

Aime-moi tel que tu es. Je veux l’amour de ton cœur imparfait. Si pour m’aimer tu attends d’être parfait tu ne m’aimeras jamais. Ne crois-tu pas que je pourrais faire de chaque grain de sable du désert une créature vivante toute radieuse de pureté, de noblesse et de beauté ? Ne pourrais-je pas d’un seul signe de ma volonté faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créés ? Ne suis-je pas le Tout Puissant ? Tu vois il me plait de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour !

Mon enfant, laisse moi t’aimer, Je veux ton cœur. Je compte bien te former, mais en attendant je t’aime tel que tu es. Et je souhaite que tu fasses de même. Je désire voir du fond de ta misère, monter l’amour. J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse ! J’aime l’amour des pauvres. Je veux que de ta pauvreté et de tes limites, s’élève continument ce cri : « Seigneur, je t’aime ! » Tu sais c’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande ; et si je t’en donnais, tu es si faible que bientôt l’amour-propre s’y mêlerait. Ne t’inquiète pas de cela.
J’aurais pu te destiner à de grandes choses : non tu seras le serviteur inutile. Je te prendrai même le peu que tu as car je t’ai créé pour l’amour. Moi, Je te dis : « Aime ! » L’amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses : ne cherche qu’à remplir le moment présent de ton amour.

Aujourd’hui, vois-tu, Je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi le Seigneur des Seigneurs.
Je frappe et je t’attends. Hâte-toi de m’ouvrir. Ne fais pas de ta misère un prétexte. Ta pauvreté, tes limites, si tu les connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Mais tout cela n’est rien. Dis-toi bien que la seule chose qui pourrait me blesser le cœur ce serait de te voir douter et manquer de confiance.

Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit. Je ne veux pas que tu fasses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour.
Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force. Tu m’as donné l’amour, Moi je te donnerai d’aimer au-delà de ce que tu as pu rêver.

Mais souviens-toi : « AIME-MOI TEL QUE TU ES ». N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu ne m’aimeras jamais.

D’après un texte de Saint Augustin (IV° siècle)
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)

27 mai 2019

LES ATTACHES QUI NOUS EMPÊCHENT D'ACCÉDER AU ROYAUME - PÈRE NICOLAS BUTTET

Le Père Nicolas Buttet nous parle de nos pauvretés et des manières d’esquiver Dieu qui nous empêchent de nous laisser toucher par Lui. Il nous invite à nous laisser saisir totalement par le Christ dans nos existences.

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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai" (Mt 11, 28) *** "La foi c'est l'intelligence éclairée par l'amour." Simone Weil
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