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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal
29 septembre 2018

NEUVAINE IRRÉSISTIBLE DU SAINT PADRE PIO

Ô mon Jésus qui avez dit : en vérité, en vérité je vous le dis, demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et il vous sera répondu, voilà que je frappe, je cherche, et je demande la grâce de ....
Notre Père, Je vous salue, Gloire au Père
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous !


Ô mon Jésus qui avez dit : en vérité, en vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, Il vous l’accordera. Voici qu’à votre Père en votre Nom, je demande la grâce de ...
Notre Père, Je vous salue, Gloire au Père
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous !


Ô mon Jésus, qui avez dit : en vérité je vous le dis, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point !  Voici que, m’appuyant sur l’infaillibilité de vos saintes paroles, je demande la grâce de ...
Notre Père, je vous salue, Gloire au Père
Cœur Sacré de Jésus, j’ai confiance en Vous !

Neuvaine à Saint Padre Pio

(le secret de Padre Pio - video)

Ceci est un commentaire de la video "le secret de Padre Pio :"

Padre Pio est l’un des rares saints à avoir reçu les plaies de la Passion du Christ sur son corps, qu’on appelle les stigmates. En plus des plaies des clous et de la lance, il reçut également la plaie que le Christ avait sur l’épaule, causée par le port de la croix. Personne n’avait connaissance de cette blessure, pas même frère Modestino de Pietralcina, un de ses amis et fils spirituel, qui l’aidait dans sa vie quotidienne. Padre Pio lui dit un jour que lorsqu’il changeait son maillot, la douleur était tellement violente que c’était une des choses les plus difficiles à endurer. Frère Modestino supposait que Pio parlait de la douleur qu’il avait quand il retirait le tissu de la blessure de son côté. Il ne découvrit la vérité qu’après la mort de Padre Pio, alors qu’il rangeait les vêtements de son père spirituel. Modestino avait été chargé de rassembler toutes les affaires et de les mettre sous scellé. Sur le tricot de corps du saint, il découvrit alors une souillure sur l’épaule droite, près de l’omoplate. Cette tache mesurait environ 10 centimètres de diamètre (un peu semblable à celle du Saint-Suaire de Turin). Il se rendit compte alors que lorsque Padre Pio devait enlever sa chemise, le tissu collait à cette blessure ouverte et devait lui provoquer une énorme douleur. « J’ai immédiatement informé notre supérieur de ce que j’avais trouvé », se rappela Modestino et l’abbé lui demanda de faire un rapport. Le frère y ajouta que « le père Pellegrino Funicelli, (qui avait aussi aidé Padre Pio pendant de nombreuses années), lui avait raconté qu’à plusieurs reprises, en aidant Pio à changer son tricot de laine, il remarquait parfois sur son épaule droite ou gauche, cet hématome circulaire. Wojtyla, son confident Durant sa vie, Padre Pio n’a parlé de cette blessure qu’au futur pape Jean-Paul II. L’historien Francesco Castello relate l’épisode de la rencontre entre le père Wojtyla et Padre Pio qui eut lieu en avril 1948 à San Giovanni Rotondo. C’est à ce moment là que Pio aurait confié sa « blessure la plus douloureuse ». Frère Modestino a rapporté plus tard qu’après sa mort, Padre Pio lui avait donné une explication en songe. « Une nuit, avant de m’endormir, je lui adressais cette demande en forme de prière : “Cher père, si tu avais vraiment cette blessure, donne-moi un signe”. Puis je m’endormis. Mais à 1h05 du matin, une douleur intense à l’épaule me tira d’un sommeil profond. C’était comme si quelqu’un avait pris un couteau et trifouillé la chair dans mon omoplate. Si la douleur avait continué quelques minutes de plus, je pense que je serais mort. Au cours de cette expérience, j’entendis une voix qui disait : “Voilà comment j’ai souffert”. Alors un parfum intense se mis à emplir ma cellule. Je sentais mon cœur déborder d’amour pour Dieu. J’éprouvais une sensation étrange : cette douleur, mon corps voulait la rejeter, mais l’âme, inexplicablement, la désirait. C’était extrêmement douloureux et doux en même temps. Et c’est enfin que je compris ! » Source : http://fr.aleteia.org/2017/02/06/le-stigmate-extremement-douloureux-que-padre-pio-a-cache-toute-sa-vie/ ......

Saint Bernard de Clairvaux, abbé et mystique français qui rénova l’ordre cistercien au XIIe siècle, a raconté dans les Annales de Clairvaux qu’un jour, priant Jésus, il Lui demanda quelle avait été sa pire souffrance restée jusque là inconnue, et voici ce que notre Seigneur lui répondit : « J’eus, en portant la Croix une plaie profonde qui m’a occasionné plus de douleur que les autres et qui n’est pas connue des hommes. Mais révèle-la aux fidèles chrétiens et sache que quelque grâce qui me sera demandée en vertu de cette plaie leur sera accordée. Et à tous ceux qui, par amour pour elle, m’honoreront, je pardonnerai les péchés véniels et ne me souviendrai plus des mortels ». Saint Bernard après avoir reçu le message de Jésus, a souhaité consacrer par la prière que voici, sa dévotion à la Sainte Plaie de l’épaule du Christ : Très aimé Seigneur, très doux Agneau de Dieu, Moi pauvre pécheur, j’adore et vénère la très Sainte Plaie que Vous avez reçue à l’épaule en portant au Calvaire la très lourde croix qui laissa découverts trois os saints, occasionnant une immense douleur. Je Vous supplie, en vertu des mérites de ladite Plaie, d’avoir pitié de moi, en me pardonnant de tous mes péchés mortels ou véniels, en m’assistant à l’heure de ma mort et en me conduisant dans Votre heureux Royaume. Amen !

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25 septembre 2018

LE CHRIST NOUS APPELLE

Tout au long de notre vie, le Christ nous appelle. Il nous serait bon d’en avoir conscience, mais nous sommes lents à comprendre cette grande vérité, que le Christ marche en quelque sorte parmi nous et par sa main, par ses yeux, par sa voix, nous ordonne de le suivre. Or nous ne saisissons même pas son appel qui se fait entendre à cet instant même. Il a eu lieu, pensons-nous, au temps des Apôtres ; mais nous n’y croyons pas pour nous-mêmes, nous ne l’attendons pas. Nous n’avons pas d’yeux pour voir le Seigneur, et en cela, nous sommes très différents de l’Apôtre bien-aimé qui distingua le Christ alors même que les autres disciples ne le reconnaissaient point. Et pourtant, sois-en sûr : Dieu te regarde, qui que tu sois. Il t’appelle par ton nom. Il te voit et il te comprend, lui qui t’a fait. Tout ce qu’il y a en toi, il le sait : tous tes sentiments et tes pensées propres, tes inclinations, tes goûts, ta force et ta faiblesse. Il te voit dans tes
jours de joie comme dans tes jours de peine. Il prend intérêt à toutes tes anxiétés et à tes souvenirs, à tous les élans et à tous les découragements de ton esprit. Il t’entoure de ses bras et te soutient ; il t’élève ou te repose à terre. Il contemple ton visage, dans le sourire ou les pleurs, dans la santé ou la maladie. Il regarde tes mains et tes pieds, il entend ta voix, le battement de ton cœur et jusqu’à ton souffle. Tu ne t’aimes pas mieux qu’il ne t’aime. Tu ne peux pas trembler devant la souffrance plus qu’il ne lui répugne de te voir la subir ; et s’il la fait descendre sur toi, c’est parce que tu l’appellerais toi-même si tu étais sage : pour qu’elle se tourne ensuite à un plus grand bien. Tu n’es pas seulement sa créature, bien qu’il ait souci même des passereaux. Tu es un homme racheté et sanctifié, son fils adoptif, gratifié d’une part de cette gloire et de cette bénédiction qui découlent éternellement de lui sur le Fils Unique. Tu as été choisi pour être sien. Tu étais un de ceux pour qui le Christ offrit à son Père sa dernière prière et y mit le sceau de son sang précieux. Quelle pensée que celle-là, perspective presque trop grande pour notre foi. Lorsque nous y prêtons attention, c’est à peine si nous pouvons nous retenir de rire, comme Sara, d’un rire d’étonnement et de perplexité. Qu’est donc l’homme, que sommes-nous, qui suis-je, pour que le Fils de Dieu ait eu de moi si grand souci ? Qui suis-je pour qu’il m’ait fait passer, pour ainsi dire de la nature d’un démon à celle d’un ange ? Pour qu’il m’ait recréé, pour qu’il habite lui-même personnellement en mon propre cœur, faisant de moi son temple ? Qui suis-je pour que l’Esprit Saint daigne entrer en moi et élever mes pensées vers le ciel avec "d’inexprimables gémissements" ?


John-Henry NEWMAN .

24 septembre 2018

PAROLES

D’après tes paroles, en effet, tu seras reconnu juste ; d’après tes paroles tu seras condamné.

Mt 12,37

AELF

" Les nations s’étaient mises en colère ; alors, ta colère est venue et le temps du jugement pour les morts, le temps de récompenser tes serviteurs, les prophètes et les saints, ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, le temps de détruire ceux qui détruisent la terre."

Ap 11, 18

AELF

24 septembre 2018

SAINT BENOÎT-JOSEPH LABRE - SAINT PATRON DES VOCATIONS CONTRARIÉES

« Père éternel, par le Sang de Jésus Miséricorde : consolez-nous dans le besoin et les tribulations, comme Vous avez consolé Job, Anne et Tobie dans leurs afflictions ; et Vous, Marie, priez et apaisez Dieu pour nous, et obtenez-nous la grâce qu'humblement nous Vous demandons. Amen. » Source    .

***

La Prière des Trois Cœurs de Saint Benoît-Joseph Labre

« Mon Dieu, accordez-moi, pour Vous aimer, trois cœurs en un seul » :

« Mon Dieu, accordez-moi, pour Vous aimer, trois cœurs en un seul. Le premier, pour Vous, pur et ardent comme une flamme, me tenant continuellement en Votre Présence et me faisant désirer parler de Vous, agir pour Vous, et, surtout, accueillir avec patience les épreuves qu’il me sera donné de devoir surmonter au cours de ma vie. Le second, tendre et fraternel envers le prochain, me portant à étancher sa soif spirituelle en lui confiant Votre Parole, en étant Votre témoin comme en priant pour lui. Que ce cœur soit bon pour ceux qui s’éloignent de Vous, et plus particulièrement encore s’ils me rejettent ; qu’il s’élève vers Vous, vous implorant de les éclairer afin qu’ils parviennent à se libérer des filets du chasseur. Qu’il soit, enfin, plein de compassion pour celles et ceux qui ont quitté ce monde dans l’espérance de Vous voir face à face. Le troisième, de bronze, rigoureux pour moi-même, me rendant vainqueur des pièges de la chair, me gardera de tout amour-propre, me délivrera de l’entêtement, me poussera à l’abstinence et m’incitera à me défier du péché. Car je sais que plus je maîtriserai les séductions de la nature, plus grand sera le bonheur dont Vous me comblerez dans l’éternité. Amen. »

24 septembre 2018

SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX

"Le coeur qui rayonne vaut mieux que l'esprit qui brille."

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22 septembre 2018

LE CULTE DE LA VÉRITÉ

Parmi les attitudes qui s'imposent à nous comme des imitations du Christ et de ses premiers apôtres, eux-mêmes imitateurs du Seigneur, l'une des premières est de réaliser en nos vies le «en esprit et en vérité » de Jésus : « L'heure vient, et nous y sommes, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » (Jn 4, 23). Adorer Dieu « en esprit », c'est mettre en œuvre toutes les ressources d'un esprit d'homme en relation avec l'Esprit : c'est un mode de vie supra-humain, et pourtant offert à tous. La contemplation n'est pas une technique à laquelle seuls quelques spécialistes pourraient accéder : elle est le fruit normal d'un esprit qui regarde Dieu, et, saisi d'admiration, adore en silence. L'esprit de l'homme fait pour la vérité se réjouit de regarder Dieu et prend du temps pour cela. Adorer Dieu « en vérité », c'est faire passer Dieu dans la vie concrète de nos actions : c'est faire coïncider l'image que les hommes - qui voient de l'extérieur - ont de nous avec celle que Dieu qui, lui, « scrute les cœurs », en a : « Dieu nous ayant jugés dignes de nous confier l'Évangile, nous parlons non pour plaire aux hommes, mais à Dieu qui voit le dedans de nos cœurs » (1 Th. 2,4). Dieu étant la vérité même, notre première imitation de Dieu est ce culte de la vérité : « Nous sommes à découvert devant Dieu et devant nos consciences » (2 Co. 5,11). Être vrais dans la vie, le ministère, le comportement de chacun, comme dans la vie, le ministère, le comportement du groupe auquel nous appartenons éventuellement, être vrais en face de Dieu «qui voit dans le secret», être vrais en face de nos frères, cela se traduit difficilement en règles fixées à l'avance, mais doit être l'objet de la réflexion de chacun. Cela suppose d'avoir accepté personnellement au départ ce que nous sommes, ce que les circonstances ont fait de nous : hérédité, enfance, milieu, études antécédentes, etc. Cela signifie également se faire aider pour se connaître et tirer loyalement, par les améliorations constantes et progressives, le meilleur parti de ce que nous sommes. Être vrais, c'est accepter, quand il le faut, de ne pas plaire aux hommes, « mais à Dieu qui éprouve nos cœurs » et fuir tout ce qui flatte les tendances erronées de ceux qui nous entourent : « Que votre langage soit : Oui, oui. Non, non » (Mt. 5, 37). Le refus du mensonge n'est pas chose facile : le réseau des complexités sociales et administratives est devenu si dense qu'il vous étouffe, et l'on a terriblement envie de passer au travers des mailles pour recouvrer un minimum vital de liberté. Comment obtenir un ou quelques jours de congé en dehors des temps réglementaires ? Dire la vérité, expliquer les raisons, les plus légitimes soient-elles, c'est se vouer à em... (il n'y a pas d'autre mot) tous ses chefs qui, au surplus, sont enserrés dans le même filet. Mais se faire mettre huit jours à l'assurance sous prétexte de maladie est au contraire si facile à obtenir! Et tout devient alors parfaitement réglementaire et légitime. Au travail, si des temps forfaitaires sont alloués, comment rectifier les erreurs du chronométreur? Demander une vérification? On sait à quoi cela aboutira, et se faire prendre en grippe mène vite au chômage. Mais truquer, se rattraper sur un travail difficilement vérifiable, quel est l'ouvrier, et même le contre-maître, qui ne préfère cette solution? Et le copain qui s'est foulé le pied le dimanche dans son jardin et qui demande que l'on soit le témoin de l'entorse qu'il dit s'être faite au travail le lundi matin ? Dans le premier cas, il ne touchera qu'une maigre indemnité, dans le second il aura un demi salaire plus substantiel. Élever la vérité au niveau d'un absolu ne se conçoit pratiquement que si la vérité et Dieu coïncident. Dire : « Un petit mensonge qui ne fait de tort à personne » c'est oublier qu'il fait tort à Dieu et à travers Lui à la grandeur de l'homme fait pour la vérité. Et que l'on est tombé bas d'en arriver à parler de « pieux mensonge »! Sur ce point l'attitude humble, mais ferme, de l'apôtre refusant toute compromission, quelles que soient les raisons de camaraderie, de service évoquées, doit être si manifeste que nul ne puisse jamais la mettre en doute. Quelles que soient les situations difficiles ou apparemment inextricables que cette volonté de vérité risque de faire naître, nous devons en faire notre arme de lumière : elle est le témoignage souvent le plus visible de notre foi en plein monde. Il est inutile de multiplier les exemples, mais il faut plutôt demander à la Parole de Dieu de nous révéler la grandeur de cette attitude de recherche absolue de la vérité : « Je ne suis né et je ne suis venu dans le monde que pour rendre témoignage à la vérité », dit Jésus à Pilate (Jn 18, 37). Voués à Dieu pour le culte « en esprit et en vérité » (Jn 4, 23-24), c'est dans tous nos comportements que ce culte doit transparaître : « Et pour eux je me consacre moi-même afin qu'ils soient eux aussi consacrés en vérité » (Jn 17, 19). Saint Jean est l'apôtre de cette révélation de Dieu : Dieu est le Véritable (1 Jn 5, 20). Jésus apparaît plein de grâce et de vérité (Jn 1, 14, 17), et l'envoyé de Jésus est « l'Esprit de vérité », Autour de cette vérité se noue l'opposition à l'esprit de ce monde qui ne peut recevoir l'esprit de vérité parce que son Maître est « menteur et maître du mensonge » (Jn 8,44). Lumière et ténèbre, il n'y a que deux voies et pas d'issue entre l'une et l'autre : choisir l'une c'est rejeter l'autre. Les 150 Psaumes n'avaient pas d'autres protagonistes : les serviteurs du Prince des ténèbres, d'une part, et, de l'autre, ceux qui cherchent l'admirable Lumière, exècrent le mensonge et aiment la torah. Dieu dans la plénitude de sa parole. Le Nouveau Testament confirme ces deux « empires » et leurs sujets respectifs « les fils de lumière » et « les fils de ténèbres » : c'est le drame que décrit l'évangile de saint Jean, l'affrontement de la Lumière Véritable du monde et des Ténèbres qui n'ont pu l'atteindre. Saint Paul le reprend : « Tous vous êtes des enfants de la lumière, des enfants du jour. Nous ne sommes pas de la nuit, des ténèbres » (1 Th. 5, 5). « La vérité vous fera libres » (Jn 8,32), cette parole s'applique en plénitude à celui qui s'est nommé « la Voie, la Vérité, la Vie ». C'est le Christ qui rend libre, mais partout où est une vérité et un homme qui cherche à faire coïncider sa vie avec la vérité, c'est un jalon pour la venue de la Grâce, c'est le Christ aussi qui est présent. Dieu de vérité, Dieu de fidélité sont deux expressions équivalentes pour l'hébreu qui les oppose aux « idoles du néant »: vérité et fidélité sont équivalentes chez le chrétien. Dans un livre admirable, Pleure, mon pays bien-aimé, Alan Paton a exprimé de façon inoubliable cette délivrance par la vérité : l'avocat Jarvis, un blanc qui a consacré toute sa vie au service de l'Afrique du Sud vient d'être assassiné et l'on trouve dans son bureau son testament : « Je ne me demanderai plus si telle ou telle chose est commode, mais seulement si elle est juste. J'agirai ainsi, non parce que je suis noble et désintéressé, mais parce que la vie nous dépasse et parce que j'ai besoin, pour le reste de mon voyage, d'une étoile qui ne me trahira pas, d'un compas qui ne mentira pas. J'agirai ainsi, non parce que je suis négrophile et ennemi de ma race, mais parce que je ne trouve pas en moi la possibilité d'agir autrement. Si je pèse ceci contre cela, je suis perdu; si je me demande si les hommes, blancs ou noirs, Anglais ou Africains, gentils ou juifs, m'approuveront, je suis perdu. J'essaierai donc de faire ce qui est juste et de dire ce qui est vrai.» « J'agis ainsi, non parce que je suis courageux et sincère, mais parce que c'est la seule façon de mettre fin au conflit profond de mon âme. J'agis ainsi parce que je ne suis pas capable de continuer à aspirer au plus haut idéal avec une part de moi-même, tandis que l'autre trahit cet idéal. Je ne veux pas vivre de la sorte, je préférerais mourir. Je comprends à présent ceux qui sont morts pour leurs convictions et ne trouve point leur mort si surprenante, si noble ou si brave. Ils ont préféré la mort à une certaine façon de vivre, voilà tout. » Jarvis, en pleine bataille raciale, a compris les paroles du Seigneur: «La vérité vous fera libres» : libres de quoi ? Libres de nos complexes, du «qu'en-dira-t-on» à droite ou à gauche, - libres à l'égard du résultat, réussite ou échec, - libres de tout ce qui viendrait infléchir notre conscience. Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus écrivait : « Je n'ai jamais fait comme Pilate qui refusa d'entendre la vérité. J'ai toujours dit au bon Dieu : Oh mon Dieu, je veux bien vous entendre, je vous en supplie, répondez-moi quand je vous dis humblement : Qu'est-ce que la vérité ? Faites que je vois les choses telles qu'elles sont, que rien ne m'éblouisse. » La consécration à la vérité dans nos actes de vie personnelle et nos comportements collectifs nous rend transparents à Dieu et à sa Parole, et nous habilite à «rendre témoignage à la Vérité». Notre parole est un mystère du côté de celui qui l'accueille, mais aussi du côté de celui qui la prononce. Toujours aux Thessaloniciens, saint Paul après en avoir référé à Dieu qui « scrute le cœur » ajoute : « Voilà pourquoi nous ne cessons, pour notre part, de remercier Dieu de ce qu'ayant reçu la divine parole prêchée par nous, vous l'avez accueillie, non comme une parole humaine, mais ainsi qu'elle l'est vraiment, comme la parole de Dieu qui déploie sa puissance en vous, les croyants » (i Th. 2,13). Nous ne délivrons pas la vérité comme on transmet une doctrine: elle est de Dieu, nous ne sommes littéralement que le porte-parole d'un message dont nous sommes le premier auditeur. Mais parce que la Parole de Dieu est vivante, elle meurt lorsque le porte-parole ne vit plus lui-même de la vérité en tous ses actes. Nous ne sommes pas des machines parlantes ; le poids et la portée de notre parole sont en dépendance directe de la qualité de la vie d'où elle jaillit. Va-t-elle nous durcir et nous fermer, cette recherche de la vérité, et nous donner ces airs de gens qui n'écoutent plus rien parce qu'ils « ont » la vérité ? Nous le savons bien : elle est trop grande, trop haute, et finalement, dans l'apparente complexité des choses, trop simple pour être saisie, encore moins possédée, d'un seul coup par nos intelligences limitées. Mais autre chose est de dire qu'il n'y a pas de vérité et que le vrai d'aujourd'hui sera faux demain, autre chose de poursuivre cette vérité, comme n'étant jamais une réalité statique et terminée : on s'en approche, c'est une conquête difficile..on avance à tâtons, mais rien ne saurait, dans l'action, lui être préféré. « Celui qui aspire à être avec le Christ et pour le Christ, témoin devant le monde de la vérité qui rend libre et qui rachète, devra être élevé dans le culte de la vérité, aussi bien dans les mots que dans les actes, et par conséquent dans la sincérité, la loyauté, la fidélité, la cohérence » Qui oserait prétendre y être arrivé ?

Jacques Loew, Comme s'il voyait l'invisible, pp. 39-40

Source

21 septembre 2018

RECHERCHE D'UN NOUVEAU PÈRE SPIRITUEL

Comment pourrais-je comprendre s'il n'y a personne pour me guider ?

Ac 8, 31

Dans ce passage du Petit Journal, Jésus n’enseigne pas qu’avoir un Père spirituel est chose inutile, mais que Lui, le Christ, doit être le premier directeur spirituel de notre âme :

« Combien je désire le salut des âmes. Écris que je désire répandre ma vie divine dans les âmes humaines et les sanctifier, pourvu qu’elles veuillent seulement accepter ma grâce. Les plus grands pécheurs arriveraient à une haute sainteté, si seulement ils avaient confiance en ma miséricorde. Mon royaume sur Terre est ma vie dans l’âme humaine. Écris que je suis moi-même directement le directeur des âmes – et indirectement je les dirige par le prêtre et je mène chacune à la sainteté par un chemin qui n’est connu que de moi. »

(Petit Journal de sainte Faustine, n° 1784.)

Source

21 juin 2018

NAISSANCE AU CIEL

Première anniversaire de la naissance au ciel d'O.

20 avril 2018

CANTIQUE DE JÉRÉMIE

Que tombent de mes yeux, mes larmes, sans s'arrêter ni le jour ni la nuit !

Jr 14, 17

(Laudes)

30 mars 2018

JÉRUSALEM, RETOURNE AU SEIGNEUR - OFFICE DES TÉNÈBRES

Jér 20, 7-18

07 Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi.

08 Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et dévastation ! » À longueur de journée, la parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie.

09 Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir.

10 J’entends les calomnies de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! »

11 Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable.

12 Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause.

13 Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants.

14 Maudit soit le jour où je suis né ! Le jour où ma mère m’a enfanté, qu’il ne soit pas béni !

15 Maudit soit l’homme qui annonça à mon père cette nouvelle qui le combla de joie : « Il t’est né un fils, un garçon ! »

16 Cet homme deviendra pareil aux villes que le Seigneur a renversées sans pitié. Il entendra la clameur au matin, et le cri de guerre en plein midi.

17 Maudit soit le jour qui ne m’a pas fait mourir dès le ventre : ma mère serait devenue mon tombeau, et son ventre me porterait toujours.

18 Pourquoi donc suis-je sorti du ventre ? Pour voir peine et tourments, et mes jours s’achever dans la honte ?

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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai" (Mt 11, 28) *** "La foi c'est l'intelligence éclairée par l'amour." Simone Weil
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