Nous ne voyons pas avec les yeux de Dieu, nous voyons avec nos yeux et ce n'est pas à nous de juger qui que ce soit, c'est la raison pour laquelle je crois qu'il est de notre devoir de prier "aussi" pour les terroristes et leurs proches. Nous sommes tout près de la date d'ouverture de l'année de la Miséricorde divine. Le christ a bien dit, " Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent" Mt 5,44 AELF

Mon Dieu, j'ai du mal à réaliser combien la mort a frappé tout près, vraiment tout près de nous.

Je te confie les victimes, leurs proches, toutes les personnes qui leur sont venues en aide, les membres du gouvernement ET les auteurs du massacre.

Que ton Esprit Saint descende en chacun, que chacun se plonge dans ta miséricorde., voit par tes yeux, agissent par tes mains, se convertisse par ton coeur sacré.

Mon Dieu, prends pitié de nous, guide-nous, soutiens-nous, éclaire-nous, donne-nous ta paix.

Que les violents se tournent vers toi, qu'ils découvrent ton amour, ta douceur, ta paix, mon Dieu, aide-les à se convertir, aide chacun de nous à ne pas céder à la peur, à la colère. Aide-nous à pardonner, aide-nous à faire ce que tu nous as demandé :

Eh bien ! moi, je vous dis :

Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent (Mt 5,44)

AELF

Après proposition en Juillet dernier, le voici lancé dans ma paroisse aujourd'hui, avec l'aide du Père B. qui m'a donné quelques conseils pour la semaine prochaine.

Pas si facile de passer de la prière personnelle à l'animation d'un groupe.

Heureusement que le Seigneur nous vient toujours en aide.

Une dame, désolée d'arriver en retard, est venue me raconter que dans sa paroisse, on ne disait qu'une dizaine de ce beau chapelet mais que le 08 Décembre, elle aurait la joie d'aller à Laval, chez les Soeurs de Notre-Dame de la Miséricorde.

Le charisme de cette communauté se trouve exprimé par une phrase de leur Fondatrice :
« J’adore tous les attributs de Dieu … mais sa Miséricorde me ravit par-dessus tout autre, je la bénis, je l’exalte de toutes les puissances de mon âme et je l’appelle sans cesse sur mes filles et sur moi. »

Acte de la consécration

Déposée en main propre ce jour !

J'ai eu un peu de mal à faire le tri dans ce que j'avais à dire mais c'est fait et c'est une joie de penser à cet événément qui approche à grands pas.

Merci à Arnaud ainsi qu'à sa famille.

Merci Seigneur de nous donner des prêtres.

Notre Dame de Jouarre

Billet à venir

J'ai découvert le lavement des pieds l'année dernière.

Ca me semble impensable d'avoir passé tant d'années dans l'ignorance mais c'est pourtant la réalité de ma vie.

L'année dernière, mon meilleur ami, mon futur parrain de Confirmation, m'a dit qu'il faisait partie des personnes à qui on laverait les pieds dans sa paroisse. J'ai donc assisté au lavement des pieds.

Je crois que j'étais un peu passée à côté de la portée de ce geste, à moins que ma mémoire me fasse défaut, une fois de plus.

Hier soir, le lavement des pieds n'a pas été proposé qu'à douze personnes mais à toute l'assemblée. Le prêtre nous y a invité, avec beaucoup de douceur et comme pour nous donner une chance supplémentaire d'oser nous laisser faire il a ajouté : "ça prendra le temps que ça prendra."

J'étais assise juste à côté des bancs disposés sur le côté.

Je connaissais mon voisin de droite (un catéchumène).

Il m'a dit : on y va ?

Et  ça m'a aidée.

Je me suis assise sur le banc, à côté du prêtre qui venait de nous expliquer que nous étions tous invités, guidée par un confirmand avec qui je chemine depuis plusieurs mois qui, voyant mon hésitation, m'a dit avec un bon sourire, en guise d'encouragement :: "ça me fait plaisir."

Intérieusement remuée d'avoir été "lavée", je l'ai embrassé et remercié avant de prendre sa place pour, à mon tour, laver les pieds d'une dame qui m'a remerciée et embrassée, les yeux tout aussi embués que les miens.

Je ne sais pas ce qui était le plus bouleversant. Prendre soin de l'autre en ayant à l'esprit cette parole : "tu as du prix à mes yeux et je t'aime" (Isaïe 43,4) ou se laisser faire avec la même pensée.. Les deux sans doute, donner et recevoir procédant d'une seule et même chose : la réciprocité.

Réaliser que le Christ lui-même s'est laissé laver les pieds par les larmes de la pécheresse (luc 7,37) puis qu'il a lui-même lavé les pieds de ses disciples (Jean 13,6) m'a complètement renversée.

J'ai pourtant entendu ces versets, plusieurs fois, je les ai lus, écoutés. mais ce moment de partage vécu dans le corps l'a rendu encore plus intense.

L'intime, la confiance, la vulnérabilité, l'humilité, le pardon, la miséricorde... tant de richesse et d'amour dans ce geste.

***

Le lavement des pieds avant la Cène

Dimanche, nous n'avons pas pu aller à la messe de onze heures.

A cette heure, nous étions dans le train qui nous emmenait chez ***

Des anniversaires à fêter, une solitude à bousculer doucement, des bricoles à faire, de bons moments à partager.

Nous avions prévu de rentrer suffisamment tôt pour aller à la messe de 18h30Au moment des annonces, nous apprenons que nous avons jusqu'au lendemain midi pour rapporter les rameaux.

Le Lundi, j''ai lutté toute la matinée, tiraillée entre l'envie de rester bien tranquillement à la maison et la nécessité de confier ces rameaux bénis.

Sursaut.

In extremis.

Une douche et me voilà dehors.

Sur le chemin qui mène à l'église quelqu'un m'interpelle sur le trottoir d'en face.

Zut.

Je suis pressée.

Je réponds par un signe de la main.

Si seulement j'avais un peu d'argent sur moi, je pourrais lui proposer d'aller boire un café après.

Je n'ai pas de liquide sur moi et je continue à filer, aussi vite possible.

Pourvu que j'arrve à tant.

C'est fait.

Le sacristain est au téléphone.

D'un geste, il m'indique où déposer mes rameaux.

Mission accomplie.

Je repars, tout aussi rapidement en espérant croiser à nouveau la personne.

Justement, la voilà installée à une table du café, à l'angle de la rue, dehors, en train de fumer sa cigarette.

A la maison, les enfants (grands) m'attendent, le repas n'est pas prêt, j'ai deux ou trois courses à faire et je leur ai dis que je faisais l'aller-retour.

Tant pis, cette fois, je prends le temps. de m'arrêter pour discuter.

Elle m'offre un café, celui que j'aurais voulu lui proposer.

Echange qui devient vite très personnel.

Comme ce qu'elle me raconte me touche, je la prends dans mes bras, comme une maman l'aurait fait.

Je n'ai pas eu le temps de réfléchir à ce que je faisais.

Quand le coeur a quelque chose à exprimer, il n'y va pas par quatre chemins.

On se connaît à peine pourtant.

Il fait beau, frais, elle m'a confié ses blessures, on termine sur des choses plus légères. 

Je prends congé, je fais les trois courses initialement prévues et je rentre chez moi avec de petites ailes dans le dos, de celles qui poussent quand on a la joie au coeur d'avoir pu faire un petit quelque chose pour quelqu'un sans se poser dix mille questions.

Je suis sortie brusquement de chez moi alors qu'il était presque trop tard sans que je comprenne ni pourquoi ni comment.

Je suis sortie pour les rameaux mais pas seulement.

Source

On me demande des renseignements pour constituer mon dossier de Confirmation.
En cherchant dans mes papiers, en téléphonant à des proches, je découvre que c'est là que je suis devenue "enfant de Dieu"
J'espère pouvoir m'y rendre dès que possible.