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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

6 mai 2020

UNE PENSÉE POUR SAINT JOSEPH - SAINT JOSEPH, MODÈLE D'HUMILITÉ


Les nombreuses perfections de saint Joseph méritent d’être contemplées. Dieu l’a paré des plus éminentes, elles font de lui un homme parmi les plus grands, le plus grand auprès de Jésus : son cœur chaste attire l’amour de la Sainte Vierge, son intelligence instruit le Verbe incarné, sa pureté terrifie les démons, … la liste est longue. L’éclat de cette gloire spirituelle peut nous aider à comprendre que la plus fondamentale des vertus est l’humilité.

Pour nous, en effet, il est aisé de concevoir l’humilité comme un mécontentement de soi, de la réduire à l’aveu de sa misère ou de s’enfermer dans le constat de ses limites. Joseph s’est-il complu dans son indignité ? Il n’a pas craint de prendre chez lui Marie, toute son attention et son amour étaient pour Jésus. L’homme au cœur humble aime la volonté de Dieu plus que la sienne, parce qu’il s’abîme dans la contemplation de l’amour infini et offert. Ainsi, l’humilité ne procède pas d’un regard particulier sur soi-même, elle est la capacité de voir Dieu tel qu’il est. Mieux on perçoit ce qui sépare l’homme de Dieu, plus on est humble ; plus on est humble, plus on est intelligent ; plus on est intelligent, mieux on aime la volonté de Dieu. Tout vient du vertige amoureux saisi par la transcendance de Dieu.

De même Jésus, en admiration devant la grandeur du Père, s’exclame : « ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11,25). Dans cette louange, le Seigneur ne dénonce pas la distance entre les savants et les ignorants, il se réjouit de l’intelligence des humbles : leur petitesse les introduit aux mystères de l’Amour.

Saint Joseph, initiez-nous à la contemplation de la grandeur du Père, plongez-nous dans l’abîme de notre petitesse, que notre cœur s’ouvre à la grandeur de Jésus et se consume d’amour pour sa sainte volonté. 

  fr. Dominique Joseph

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6 mai 2020

"LE PÈRE ET MOI NOUS SOMMES UN"

Les chrétiens sont baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28,19). Auparavant ils répondent « Je crois » à la triple interrogation qui leur demande de confesser leur foi au Père, au Fils et à l'Esprit : « La foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité » (St Césaire d'Arles). Les chrétiens sont baptisés « au nom » du Père et du Fils et du Saint-Esprit et non pas « aux noms » de ceux-ci car il n'y a qu'un seul Dieu, le Père Tout-Puissant et son Fils unique et l'Esprit Saint : la Très Sainte Trinité.

Le mystère de la Très Sainte Trinité est le mystère central de la foi et de la vie chrétienne. Il est le mystère de Dieu en lui-même. Il est donc la source de tous les autres mystères de la foi, lumière qui les illumine. Il est l'enseignement le plus fondamental et essentiel dans la hiérarchie des vérités de la foi. « Toute l'histoire du salut n'est autre que l'histoire de la voie et des moyens par lesquels le Dieu vrai et unique, Père, Fils et Saint-Esprit, se révèle, se réconcilie et s'unit les hommes qui se détournent du péché ». (...) La Trinité est un mystère de foi au sens strict, un des « mystères cachés en Dieu, qui ne peuvent être connus s'ils ne sont révélés d'en haut. » Dieu certes a laissé des traces de son être trinitaire dans son œuvre de création et dans sa révélation au cours de l'Ancien Testament. Mais l'intimité de son Être comme Trinité Sainte constitue un mystère inaccessible à la seule raison et même à la foi d'Israël avant l'incarnation du Fils de Dieu et la mission du Saint-Esprit.

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6 mai 2020

APPEL À LA PRÊTRISE

Seigneur, je Te confie ma vocation. 
Je crois fermement que Tu m’aimes, et que cet amour donne sens à ma vie. 
Donne-moi la grâce de savoir répondre à Ton amour, en aimant à mon tour. 

Donne-moi le désir d’avoir une vie donnée, offerte, livrée, comme le corps de Ton Fils sur la croix. 
Eclaire-moi pour que je discerne le chemin sur lequel je pourrai aimer le mieux, donner le plus, Te servir avec tout ce que je suis. 
Aide-moi à avoir confiance en Toi, à croire que Tu ne veux que mon bonheur. 
Donne-moi la force de répondre à Ton appel chaque jour, malgré les renoncements qu’il exige de moi. 
Par l’intercession de la Sainte Vierge Marie, modèle d’écoute et de disponibilité à Ta volonté, fais de moi un chrétien généreux pour Ton service et celui de mes frères. 
Amen

***
Seigneur Jésus, au cours de la Sainte Cène, par amour pour ton peuple, Tu instituas l’eucharistie que Tu confias à Tes apôtres. 
Nous Te remercions pour tous les hommes que Tu as envoyés depuis ce jour, pour qu’ils soient prêtres afin de guider Ton peuple et dispenser Tes sacrements. 
Apprends-nous à les accueillir tels qu’ils sont, avec leurs richesses et leurs pauvretés, et à les soutenir fraternellement dans leurs joies et leurs épreuves. 
Rends-les toujours plus fidèles aux engagements de leur ordination, dans la joie de servir et de s’unir à Toi. 
Nous Te prions de continuer à susciter de nouvelles vocations. 
Que Ton Esprit soutienne ceux qui perçoivent Ton appel et hésitent à Te répondre. 
Aide-nous aussi à encourager tous ceux que, dans nos familles et notre entourage, Tu appelles à servir ton Corps. 
Nous Te le demandons, à Toi qui vis et règnes avec le Père et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles. 
Amen. 
Cardinal André Vingt-Trois
2 mai 2020

SAMUEL BARBER

1 mai 2020

DU ROSAIRE

Croyez que chaque Ave Maria dit d’un cœur vraiment pieux, étant d’abord un encens qui réjouit la Trinité sainte, est de plus une flèche qui pénètre le cœur de Jésus, et le blessant d’amour, en fait ruisseler sur sa Mère et sur ceux qui la prient des flots de grâce et de bénédiction ; d’autant que recevant cette louange et cette prière, Marie, toujours si humble et si fidèle, ne les garde point pour elle-même, mais, y joignant les siennes, qui sont sans prix, les transmet intégralement à son Fils qui est son Médiateur et son Dieu.

Mgr Charles Gay, Les Mystères du Rosaire

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30 avril 2020

SYMBOLE D'ATHANASE - QUICUMQUE

« Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra sans aucun doute pour l'éternité. Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'Unité, sans confondre les Personnes ni diviser la substance : autre est en effet la Personne du Père, autre celle du Fils, autre celle du Saint-Esprit ; mais une est la divinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit, égale la gloire, coéternelle la majesté. Comme est le Père, tel est le Fils, tel est aussi le Saint-Esprit : incréé est le Père, incréé le Fils, incréé le Saint-Esprit ; infini est le Père, infini le Fils, infini le Saint-Esprit ; éternel est le Père, éternel le Fils, éternel le Saint-Esprit ; et cependant, ils ne sont pas trois éternels, mais un éternel ; tout comme ils ne sont pas trois incréés, ni trois infinis, mais un incréé et un infini. De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit ; et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un tout-puissant. Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu ; et cependant ils ne sont pas trois Dieux, mais un Dieu. Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, le Saint-Esprit est Seigneur ; et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais un Seigneur ; car, de même que la vérité chrétienne nous oblige à confesser que chacune des personnes en particulier est Dieu et Seigneur, de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il y a trois Dieux ou trois Seigneurs. Le Père n'a été fait par personne et il n'est ni créé ni engendré ; le Fils n'est issu que du Père, il n'est ni fait, ni créé, mais engendré ; le Saint-Esprit vient du Père et du Fils, il n'est ni fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. Il n'y a donc qu'un Père, non pas trois Pères ; un Fils, non pas trois Fils ; un Saint-Esprit, non pas trois Saint-Esprit. Et dans cette Trinité il n'est rien qui soit avant ou après, rien qui soit plus grand ou plus petit, mais les Personnes sont toutes trois également éternelles et semblablement égales. Si bien qu'en tout, comme on l'a déjà dit plus haut, on doit vénérer, et l'Unité dans la Trinité, et la Trinité dans l'Unité. Qui donc veut être sauvé, qu'il croie cela de la Trinité. Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ. C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme. Il est Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles, et il est homme, né de la substance de sa mère, dans le temps ; Dieu parfait, homme parfait composé d'une âme raisonnable et de chair humaine, égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ ; un, non parce que la divinité a été transformée en la chair, mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de la personne. Car, de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. À sa venue, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps et rendront compte de leurs propres actes : ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, ceux qui ont mal agi, au feu éternel. Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé. »

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30 avril 2020

SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT JÉSUS - ATTIRE-MOI, NOUS COURRONS

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897)

carmélite, docteur de l'Église

Attirez-moi, nous courrons, Ms. autobiographique C, 35 v°, 36 r° (OC, Cerf DDB 1997, p. 283-284)

« Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi »

Ma Mère, je crois qu'il est nécessaire que je vous donne encore quelques explications sur le passage du Cantique des Cantiques : « Attirez-moi, nous courrons » (Ct 1,4 LXX). (...) « Personne, a dit Jésus, ne peut venir après moi, si mon Père qui m'a envoyé ne l'attire. » Ensuite (...) il nous enseigne qu'il suffit de frapper pour qu'on ouvre, de chercher pour trouver et de tendre humblement la main pour recevoir ce que l'on demande (Lc 11,9s)... Il dit encore que tout ce que l'on demande à son Père en son nom il l'accorde (Jn 16,23). (...) Qu'est-ce donc de demander d'être attiré, sinon de s'unir d'une manière intime à l'objet qui captive le cœur ? Si le feu et le fer avaient la raison et que ce dernier disait à l'autre : « Attire-moi », ne prouverait-il pas qu'il désire s'identifier au feu de manière qu'il le pénètre et l'imbibe de sa brûlante substance et semble ne faire qu'un avec lui ? Mère bien-aimée, voici ma prière, je demande à Jésus de m'attirer dans les flammes de son amour, de m'unir si étroitement à lui, qu'il vive et agisse en moi. Je sens que plus le feu de l'amour embrasera mon cœur, plus je dirai : « Attirez-moi », plus aussi les âmes qui s'approcheront de moi (pauvre petit débris de fer inutile, si je m'éloignais du brasier divin), plus ces âmes courront avec vitesse à l'odeur des parfums de leur Bien-Aimé, car une âme embrasée d'amour ne peut rester inactive. Sans doute comme sainte Madeleine, elle se tient aux pieds de Jésus, elle écoute sa parole douce et enflammée ; paraissant ne rien donner, elle donne bien plus que Marthe (Lc 10,39s).

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30 avril 2020

PJ 1044-1048 - L'ANNIVERSAIRE DE LA CANONISATION DE SOEUR FAUSTINE

Soudain, j’ai été remplie de la présence de Dieu et je me suis vue à Rome, dans la chapelle du Saint-Père, et, en même temps, dans notre chapelle (...). La foule était si nombreuse que je ne pouvais l’embrasser du regard. Tous participaient à la célébration avec une très grande joie. (...). Soudain, j’ai été emportée près de Jésus et placée sur l’autel, à côté du Seigneur, et mon esprit a été rempli d’une si grande félicité que je ne peux ni la concevoir, ni la décrire. PJ 1044-1048

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29 avril 2020

PJ 678 - CONFIANCE

La volonté de Dieu est la substance des vertus. Celui qui accomplit fidèlement la volonté de Dieu s’ exerce à toutes les vertus. PJ 678

25 avril 2020

PJ 462 - CONFIANCE

Je comprends bien maintenant que ce qui unit le plus étroitement l’âme à Dieu, c’est le renoncement à soi-même, c’est-à-dire l’union de notre volonté à celle de Dieu. C’est cela qui donne à l’âme la vraie liberté, aide l’esprit à se recueillir profondément, rend légères toutes les peines de la vie, et douce, la mort. PJ 462

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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai" (Mt 11, 28) *** "La foi c'est l'intelligence éclairée par l'amour." Simone Weil
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