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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

8 juin 2020

VIOLETTA WAWER

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5 juin 2020

Covid-19 : des liens réinventés

4 juin 2020

PJ 1032 - EUCHARISTIE

Pendant la sainte messe, j’ai vu le Seigneur Jésus cloué sur la croix et souffrant atrocement. Un gémissement étouffé s’exhalait de son cœur. Peu après, il m’a dit : Combien je désire le salut des âmes ! Ma fille, aide-moi à sauver les âmes. Joins tes souffrances à ma Passion et offre-les au Père céleste pour le salut des pécheurs PJ 1032

4 juin 2020

LA VOCATION DE CLAUDINE

31 mai 2020

PJ 1313 - LA MISÉRICORDE ENVERS LE PROCHAIN

Je comprends que la miséricorde peut être pratiquée de diverses façons et que l’on peut faire le bien toujours, partout et en tout temps. Un ardent amour de Dieu voit constamment autour de lui des occasions de servir par l’action, la parole et la prière. PJ 1313

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31 mai 2020

PENTECÔTE

http://eocf.free.fr/Images/pentecote1.jpg

Viens Esprit Saint, viens par la puissante intercession du Coeur Immaculé de Marie, ton épouse bien-aimée ! Viens Esprit Consolateur ! Nous avons tant besoin de Toi ! Viens, et renouvelle la face de la terre ! Amen

 

***

Un théologien orthodoxe écrivait : « les apôtres eurent l’avantage d’être instruits de toute doctrine et qui plus est, par le Sauveur lui-même, ils furent spectateurs de toutes les grâces déversées par lui dans la nature humaine et de toutes les souffrances endurées pour les hommes. Ils le virent même mourir, ressusciter et monter au ciel, pourtant, bien qu’ayant connu tout cela, tant qu’ils ne reçurent pas l’Esprit Saint au jour de Pentecôte, ils ne montrèrent rien de nouveau, de noble, de spirituel, de meilleur qu’auparavant. Mais quand vint pour eux le temps où le Paraclet fit irruption dans leur âme, alors ils devinrent des hommes nouveaux et ils embrassèrent une vie nouvelle ; ils furent des guides pour les autres et firent brûler la flamme de l’amour du Christ en eux-mêmes et dans les autres. De la même manière Dieu conduit à la perfection tous les saints venus après eux. »

Source

31 mai 2020

LE VENT DES PROPHETES

Le vent des prophètes T135 SM-Texte : refrain : PM Gambarelli ; couplets : Augustin Deneck Musique: Pierre-Michel Gambarelli
R : Mais le vent des prophètes a soufflé ce matin Lam Sol Fa Sol Mi7
Et l’on a vu des milliers d’alouettes Lam Sol
Danser autour du pèlerin Fa Mim lam
Et l’on a vu sur toute la planète lam Sol
Des fres se donner la main. Fa Mim Lam
1. Comme Abraham, il nous faut partir à ta voix,Lam Mi
Quitter nos habitudes, prendre un chemin de foi,Lam Mi Lam
fier les obstacles, aller en profondeur,Sol Do
Dans le secret de l’âme se trouve ta demeure.Rem Mi7
2. Tu es vraiment venu me prendre par la main,
Tu m’as regardé, et tu m’as façonné,
Appelé par mon nom, tu m’as fait exister,
Pour marcher à ta suite et inventer demain.
3.Quelle est cette parole puissante et agissante ? anie par l’Esprit, jaillie la source aimante,
Qui traverse ma chair et vient toucher mon cœur,
Connaissance assurée, murmure du Sauveur.
4. Tu as fait se lever un peuple de témoins,
Envoyés par le monde inviter au festin,
Les pauvres, les petits sur les bords des chemins,
Ouvrir leur cœur, par ton amour devenir Saints.
31 mai 2020

PREMIER SERMON POUR LE JOUR DE LA PENTECOTE - SAINT BERNARD DE CLAIRVAUX

PREMIER SERMON POUR LE JOUR DE LA PENTECOTE. Comment le Saint-Esprit opère trois choses en nous.

1. Mais, bien chers frères, nous faisons aujourd'hui la fête du Saint-Esprit, elle mérite d'être célébrée avec toute sorte de sentiments de joie et de dévotion, car il n'est rien de plus doux en Dieu que son Saint-Esprit ; il est la bonté même de Dieu, il n'est autre que Dieu même. Si donc nous faisons la fête des saints, à combien plus forte raison devons-nous célébrer la fête de celui par qui tous les saints sont devenus saints? Si nous vénérons ceux qui ont été sanctifiés, à combien plus juste titre devons-nous honorer celui qui les a sanctifiés? Nous faisons doue aujourd'hui la fête de l'Esprit-Saint qui a apparu sous une forme visible, tout invisible qu'il soit, et aujourd'hui ce même Esprit-Saint nous révèle quelque chose de sa personne, comme le Père et le Fils s'étaient précédemment révélés à nous; car c'est dans la parfaite connaissance de la Trinité que se trouve la vie éternelle. Quant à présent nous ne la connaissons qu'en partie, et pour le reste qui nous échappe, que nous ne pouvons comprendre, nous le tenons par la foi. Pour ce qui est du Père, je le connais comme créateur de toutes choses, en entendant les créatures s'écrier toutes d'une voix : « C'est lui qui nous a faites, nous ne nous sommes point faites nous-mêmes (Psal. XCIX, 3), » et saint Paul, apôtre, dire : «Ce qu'il y a d'invisible en Dieu est devenu visible depuis la création du monde, par la connaissance que les créatures en donnent (Rom., I, 20). » Quant à son éternité et à son immutabilité, cela me dépasse trop pour que je puisse y rien comprendre, car il habite dans une lumière inaccessible. Pour ce qui est du Fils, j'en sais, par sa grâce, de grandes choses, je sais qu'il s'est incarné. Quant à sa génération éternelle, qui pourra la raconter (Isa. LIII, 8)? Qui peut comprendre que le Fils est égal au Père? En ce qui regarde le Saint-Esprit, si je ne connais point sa procession du Père et du Fils, car cette connaissance admirable est si loin de mon esprit, et si élevée que je ne pourrai jamais y atteindre (Psal. CXXXVIII, 8), du moins je sais quelque chose de lui, c'est l'inspiration. Il y a deux choses dans sa procession, c'est le lieu d'où il procède et celui où il procède. La procession du Père et du Fils se trouve, pour moi, enveloppée d'épaisses ténèbres, mais sa procession vers les hommes commence à devenir accessible à ma connaissance aujourd'hui, et elle est claire maintenant pour les fidèles.

2. Dans le principe, l'Esprit-Saint invisible manifestait sa venue par des signes visibles, il fallait qu'il en fût ainsi; mais aujourd'hui, plus les signes sont spirituels, plus ils conviennent à leur nature, plus ils semblent dignes de lui. Il vint donc alors sur les apôtres sous la forme de langues de feu, afin qu'ils parlassent dans la langue de tous les peuples des paroles de feu, et qu'ils annonçassent avec une langue de feu une loi de feu. Que personne ne se plaigne que l'Esprit ne se manifeste plus à nous ainsi maintenant, « car le Saint-Esprit se manifeste à chacun selon qu'il est besoin (I Cor. XII, 7). » Après tout, s'il faut le dire, c'est plutôt à nous qu'aux apôtres que s'est faite cette manifestation du Saint-Esprit : en effet, à quoi devaient leur servir ces langues des nations, sinon à convertir les nations? Le Saint-Esprit s'est manifesté à eux d'une autre manière qui leur était plus personnelle, et c'est de cette manière là qu'il se manifeste encore en nous à présent. En effet, il devint clair pour tous qu'ils avaient été revêtus de la vertu d'en haut, quand on les vit passer d'une si grande pusillanimité à une telle constance. Ils ne cherchent plus à fuir, ils ne songent plus à se cacher, dans la crainte des Juifs, bien loin de là, ils prêchent en public avec une constance plus grande que la crainte qui les poussait naguère à se cacher. On ne peut douter que le changement opéré en eux ne soit l'œuvre du Très-Haut, quand on se rappelle les craintes du prince dès apôtres à la voix d'une servante, et qu'on voit aujourd'hui sa force sous les coups dont les princes des prêtres le font charger. « Les apôtres sortirent du conseil; dit l'Écriture, tout remplis de joie de ce qu'ils avaient été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus (Act. V, 41), » qu'ils avaient abandonné quand on le conduisait lui-même, devant le conseil, et laissé seul par leur fuite. Peut-on douter après cela, qu'ils aient été visités par l'Esprit de force qui seul a pu faire éclater une puissance invisible dans leur âme ? C'est de la même manière aussi que les choses que l'Esprit-Saint opère en nous rendent témoignage de sa présence en nous.

3. Comme il nous a été ordonné de nous détourner du mal et de faire du bien (I Petr. III, 11, et Psal. XXXIII, 145), voyez comment le Saint-Esprit vient au secours dé notre faiblesse pour nous faire accomplir ces deux commandements, car si les grâces sont différentes, l'Esprit qui les donne est le même. Ainsi, pour nous détourner du mal, il opère trois choses en nous, la componction, la supplication et la rémission. En effet, le commencement de notre retour à Dieu est dans le repentir qui n'est certainement point le fruit de notre esprit, mais de l'Esprit-Saint : c'est une vérité que la raison nous enseigne et que l'autorité confirme. En effet, quel homme, s'il s'approche du feu, transi de froid, hésitera à croire, quand il se sera réchauffé, que c'est du feu que lui vient la chaleur qu'il n'aurait pu se procurer ailleurs? Ainsi en est-il de celui .qui, transi de froid par le péché, s'il vient se réchauffer aux ardeurs du repentir, il ne peut douter qu'il a reçu un autre esprit que le sien, qui le gourmande et le juge? C'est d'ailleurs ce que nous apprend l'Évangile; car, en parlant du Saint-Esprit que les fidèles doivent recevoir, le Sauveur dit : « Il convaincra le monde de péché (Joan. XVI, 8). »

4. Mais à quoi bon le repentir de sa faute, si on ne prie point pour en obtenir le pardon? Or, il faut encore que ceci soit opéré par le Saint-Esprit, pour qu'il remplisse notre âme d'une douce confiance qui la porte à prier avec joie et sans hésiter. Voulez-vous que je vous montre que c'est là encore l'œuvre du Saint-Esprit? D'abord, tant qu'il sera éloigné de vous, soyez sûr que vous ne trouverez rien qui ressemble à la prière au fond de votre cœur. D'ailleurs, n'est-ce pas en lui que nous nous écrions : Mon Père, mon Père (Rom. VIII, 16) ? N'est-ce pas lui encore qui prie pour nous avec des gémissements inénarrables (Ibidem, 26), et cela dans le fond même de notre cœur? Que ne fait-il point dans le cœur du Père? Mais, de même qu'au dedans de nous, il intercède pour nous, ainsi, dans le Père, il nous pardonne nos fautes de concert avec le Père; dans nos cœurs, il remplit auprès du Père le rôle de notre avocat, et dans le cœur du Père il se conduit divers nous comme notre Seigneur. Ainsi c'est lui qui nous donne la grâce de prier, et c'est lui qui nous accorde ce que 'nous demandons dans la prière, et, en même temps qu'il nous élève vers Dieu, par une pieuse confiance en lui, il incline bien plus encore le cœur de Dieu vers nous, par un effet de sa bonté et de sa miséricorde. Aussi, pour que vous ne doutiez point que c'est le Saint-Esprit qui opère la rémission des péchés, écoutez,ce qui fut dit un jour aux apôtres : «Recevez le Saint-Esprit, les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez (Joan. XX, 22 et 23). » Voilà donc ce que fait le Saint-Esprit pour nous éloigner du péché.

5. Quant au bien, qu'est-ce que le Saint-Esprit opère en nous pour nous le faire faire ? Il nous avertit, il nous meut, il nous instruit. Il avertit notre mémoire, il instruit notre raison, il meut notre volonté; car toute l'âme est dans ces trois facultés. Pour ce qui est de la mémoire le Saint-Esprit lui suggère le souvenir du bien dans ses saintes pensées, et c'est par là qu'il secoue notre lâcheté et réveille notre torpeur. Aussi, toutes les fois, ô mon frère, que vous sentirez naître dans votre cœur le souvenir du bien, rendez gloire à Dieu, et hommage au Saint-Esprit, c'est sa voix qui retentit à vos oreilles, car il n'y a que lui qui parle de justice, et, comme dit l'Evangile : « Il vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit (Joann. XIV, 26). » Mais remarquez ce qui précède : « Il vous enseignera toutes choses (Ibid.). » Or, je vous ai dit qu'il instruit la raison. Il y en a beaucoup qui sont pressés de bien faire, mais ils ne savent ce qu'ils doivent faire, il leur faut, pour cela, encore une grâce du Saint-Esprit. Il faut qu'après nous avoir suggéré la pensée du bien, il nous apprenne à en venir aux actes, et

à ne pas laisser la grâce de Dieu stérile dans notre cœur. Mais quoi! n'est-il pas dit que « celui-là est plus coupable, qui sait ce qu'il faut faire et ne le fait point (Jacob. IV, 17) ? » Ce n'est donc point assez d'être averti et instruit du bien à faire, il faut encore que nous soyons mus, et portés à le faire par le Saint-Esprit qui aide notre faiblesse, et répand dans nos cœurs la charité qui n'est autre que la Bonne volonté.

6. Mais, lorsque le Saint-Esprit, survenant ainsi en vous, se sera mis en possession de votre âme tout entière, lui suggérera de bonnes pensées, l'instruira et l'excitera, en faisant entendre constamment sa voix dans nos âmes, et que nous entendrons ce que le Seigneur Dieu dira au dedans de nous en éclairant notre raison et enflammant notre volonté. Ne vous semble-t-il pas alors qu'il aura rempli, de langues de feu, la maison entière de notre âme? Car, comme je vous l'ai déjà dit, l'âme est toute dans ces trois facultés. Que ces langues de feu nous semblent distinctes les unes des autres, c'est un signe de la multiplicité des pensées de notre esprit, mais dans leur multiplicité même, la lumière de la vérité, et la chaleur de la charité, en fera comme un seul et même foyer. D'ailleurs, on peut dire que la maison de notre âme ne sera complètement remplie qu'à la fin, lorsqu'il sera versé dans notre sein une bonne mesure, une mesure foulée, pressée, enfaîtée par dessus les bords. Mais quand en sera-t-il ainsi? Seulement, lorsque les jours de la Pentecôte seront accomplis. Heureux ceux qui sont déjà entrés dans la quadragésime du repos, et qui ont commencé l'année jubilaire, je veux parler de ceux de nos frères à qui le Saint-Esprit a donné l'ordre de se reposer de leurs travaux, car c'est encore une de ses opérations. En effet, il y a deux époques que nous célébrons particulièrement, l'une est la Quadragésime, et l'autre la Quinquagésime; l'une précède la Passion et l'autre suit la Résurrection; la première est consacrée à la componction du cœur et aux larmes de la pénitence; la seconde à la dévotion de l'esprit, et au chant solennel de l'Alléluia. La sainte quarantaine est la figure de la vie présente, et les cinquante jours qui la suivent sont l'image du repos des saints qui succède à leur mort. Lorsque les jours de cette cinquantaine seront terminés, c'est-à-dire au jugement dernier, et à la résurrection, le jour de la Pentecôte sera venu, et la maison sera toute remplie de la plénitude du Saint-Esprit. Car, la terre entière sera pleine de sa majesté lorsque, non-seulement notre âme, mais aussi notre corps devenu spirituel ressuscitera, si toutefois, selon l'avis que l'Apôtre nous donne, nous avons eu soin de le semer enterre, lorsqu'il était encore tout animal (I Cor. XV, 44).

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29 mai 2020

SAINT JOHN HENRY NEWMAN

« Sine dominico non possumus » : sans nous réunir en assemblée le dimanche pour célébrer l'Eucharistie, nous ne pouvons pas vivre ! Martyrs d’Abitène en 304

Nos esprits sont en général mieux éveillés et plus stimulés à l'église [qu’en un lieu privé]... C'est là que nous voyons « Jésus Christ, manifesté de manière évidente, crucifié parmi nous. » Les rituels que nous contemplons imposent à nos yeux la vérité invisible. La disposition même des lieux, la lumière tamisée, les bas-côtés, l'autel avec ses décorations pieuses sont des figures de l'invisible et stimulent notre foi chancelante. Il semble que nous voyions les parvis célestes avec les anges qui chantent, les Apôtres et les prophètes qui écoutent lorsque nous lisons leurs écrits au moment prescrit.

Et c'est ainsi que la simple présence à l'église le dimanche peut, par la grâce divine, être efficace, même dans le cas de ceux qui ne se sont pas abandonnés à lui – non pour leur salut (car nul ne peut être sauvé par une simple pratique passagère ou sans une vie de foi), mais cela peut aller jusqu'à faire une brèche dans leur rêve de péché et leur apporter des idées et des notions qui seront peut-être le germe d'un bien futur. Même pour eux, dis-je, qui vivent selon le monde, la simple assistance à l'office dominical dans l’église constitue un rappel constant pour leur conscience en leur faisant entrevoir les choses invisibles et en les arrachant dans une certaine mesure à l’esclavage de Mammon ou de Bélial.

Et c'est pourquoi la première chose que fait Satan lorsqu'il désire la perte d'une âme, c'est de la persuader de profaner le jour du Seigneur. Et si venir à l'église une fois par semaine a un tel effet, même pour un esprit irrésolu ou charnel, combien plus impressionnants et stimulants sont les offices pour les hommes sérieux qui y viennent chaque jour ou fréquemment ! Une telle fréquentation est à n'en pas douter une sauvegarde, comme l'étaient, dit-on, les amulettes, une petite chose selon toute apparence, mais porteuse d'efficacité.

Je l'affirme avec assurance, celui qui respecte le dimanche finira par devenir un homme différent de ce qu'il était, Dieu travaillant avec lui. Il y aura plus d'aspirations célestes dans son cœur. Il tiendra le monde sous ses pieds : il sera imperméable à ses opinions, à ses menaces, à ses flatteries, à ses railleries.

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28 mai 2020

LAISSEZ-VOUS TAILLER

Jean 15,5

Le quinzième chapitre de saint Jean nous rapproche du Christ. S'il nous convient si parfaitement, je pense, c'est que le sarment de la vigne représente exactement ce qu'est chaque coopérateur. Le Père, qui est le jardinier, doit tailler ce sarment pour qu'il puisse porter beaucoup de fruits, et les fruits que nous devons produire dans le monde sont très beaux : l'amour du Père (je vous ai aimés comme mon Père m'a aimé), et la joie (demeurez en moi pour que ma joie soit en vous). Chacun de nous est un sarment de la vigne.

La dernière fois que j'étais à Rome, j'ai voulu donner quelque enseignement à mes sœurs novices, et j'ai pensé que ce chapitre était le meilleur moyen de faire comprendre ce que nous sommes pour Jésus, et ce que Jésus est pour nous. Mais je n'avais pas vu - comme ces jeunes sœurs l'avaient vu en observant l'attache qui relie la vigne aux sarments -, combien l'attache était forte, comme si la vigne craignait que quelque chose ou quelqu'un ne la sépare de ses sarments.

Le deuxième point sur lequel les sœurs attirèrent mon attention, c'est que lorsqu'elles regardaient le pied de la vigne, elles ne voyaient pas de fruits : ils étaient tous sur les sarments. Elles me dirent alors que l'humilité du Christ est si grande qu'il a besoin du sarment pour produire le fruit. C'est pourquoi, il a mis tant de soin dans l'attache - pour pouvoir produire ce fruit, il l'a faite telle qu'il faut user de violence pour la rompre. Le Père, le jardinier, taille le sarment, pour produire davantage de fruits, et le sarment, en silence, avec amour, sans réserve, se laisse tailler. Nous n'ignorons pas ce qu'est la taille car dans toutes nos vies il doit y avoir la croix ; et plus nous sommes proches de lui, plus nous la sentons, et plus encore la taille est intime et délicate.

Chacun de nous est un coopérateur du Christ, le sarment de cette vigne. Que signifie donc pour vous et moi être le coopérateur du Christ ? Cela signifie demeurer dans son amour, posséder sa joie, répandre sa compassion, être le témoin de sa présence dans le monde. Puissions-nous être des témoins fructueux de la compassion, de l'amour et de la joie du Christ, pour ceux qui nous sont proches et pour le monde où nous vivons, à travers la sollicitude infinie du Christ.

Mère Teresa, Extrait du livre "Dans le silence du coeur", Editions Cerf, 2003

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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai" (Mt 11, 28) *** "La foi c'est l'intelligence éclairée par l'amour." Simone Weil
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