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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

9 juin 2019

PENTECÔTE

L'acquisition du Saint Esprit

Saint Séraphin de Sarov

Comment l'acquisition ?, demandai-je au Père Séraphim. Je ne comprends pas très bien.

L'acquisition, c'est la même chose que l'obtention. Vous savez ce que c'est que d'acquérir de l'argent ? Pour le Saint-Esprit, c'est pareil. Pour les gens du commun, le but de la vie consiste en l'acquisition d'argent : le gain. Les nobles, en plus, désirent obtenir des honneurs, des marques de distinction et autres récompenses accordées pour des services rendus à l’État. L'acquisition du Saint-Esprit est aussi un capital, mais un capital éternel, dispensateur de grâces ; très semblable aux capitaux temporels, et qui s'obtient par les mêmes procédés. Notre-Seigneur Jésus-Christ, Dieu-Homme, compare notre vie à un marché et notre activité sur terre à un commerce. Il nous recommande à tous : « Négociez jusqu'à ce que je vienne, en économisant le temps, car les jours sont incertains », autrement dit : Dépêchez-vous d'obtenir des biens célestes en négociant des marchandises terrestres. Ces marchandises terrestres ne sont autres que les actions vertueuses faites au Nom du Christ et qui nous apportent la grâce du Saint-Esprit.

 

Dans la parabole des vierges sages et des vierges folles, quand ces dernières manquèrent d'huile, il leur fut dit : « Allez en acheter au marché ». Mais en revenant, elles trouvèrent la porte de la chambre nuptiale close et ne purent entrer. Certains estiment que le manque d'huile chez les vierges folles symbolise l'insuffisance d'actions vertueuses faites dans le courant de leur vie. Moi, misérable, je pense qu'il leur manquait justement le Saint-Esprit de Dieu. Tout en pratiquant des vertus, ces vierges, spirituellement ignorantes, croyaient que la vie chrétienne consistait en ces pratiques. Nous avons agi d'une façon vertueuse, nous avons fait œuvre pie, pensaient-elles, sans se soucier si, oui ou non, elles avaient reçu la grâce du Saint-Esprit. De ce genre de vie, basé uniquement sur la pratique des vertus morales, sans un examen minutieux pour savoir si elles nous apportent - et en quelle quantité - la grâce de l'Esprit de Dieu, il a été dit dans les livres patristiques : « Certaines voies qui paraissent bonnes au début conduisent à l'abîme infernal ».

C'est justement la grâce du Saint-Esprit symbolisée par l'huile, qui faisait défaut aux vierges folles. Elles sont appelées "folles" parce qu'elles ne se souciaient pas du fruit indispensable de la vertu, qui est la grâce de l'Esprit-Saint, sans laquelle personne ne peut être sauvé.

 

Bellefontaine 1973, S.O. 11, p. 184-186, Entretien avec Motovilov.

Source

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8 juin 2019

SI NOUS SOUMETTONS (...) NOTRE VOLONTÉ ET NOTRE RAISON

Si nous soumettons par amour pour le Seigneur notre volonté et notre raison, il nous rend maîtres de l'une et de l'autre. Une fois en possession de cet empire sur nous-mêmes, nous pouvons nous consacrer avec perfection au service de Dieu. Nous lui offrons une volonté pure, afin qu'il l'unisse à la sienne et nous le prions d'envoyer du ciel le feu de son amour pour qu'il consume ce sacrifice et fasse disparaître tout ce qui pourrait lui déplaire. (Fondations, chap. 5)
Il est des âmes - et beaucoup s'en sont ouvertes à moi - qui, une fois élevées à la contemplation par Notre Seigneur, voudraient toujours y demeurer mais cela n'est pas possible. Ce que l'âme désire, c'est de s'occuper tout entière à aimer, et ne point faire autre chose ; mais elle aura beau le vouloir, elle n'y réussira pas. Car bien que la volonté ne soit pas morte, le feu dont elle brûle d'ordinaire est comme atténué et il faut que quelqu'un le ravive pour qu'il répande sa chaleur. Or serait-il bon pour l'âme de rester en cet état de sécheresse et d'attendre comme notre père saint Elie le feu du ciel qui doit consumer le sacrifice qu'elle fait alors d'elle-même à Dieu ? Non évidemment et il ne convient point d'attendre un miracle. Le Seigneur en fait en faveur de cette âme quand il lui plaît, nous l'avons dit et nous y reviendrons encore, mais il veut que nous nous en estimions indignes et que nous nous aidions nous-mêmes autant qu'il nous est possible. Pour moi je suis convaincue que jusqu'au dernier soupir, à quelque sublime oraison que l'on se trouve élevé, c'est ainsi qu'il faut se comporter (Sixièmes demeures, chap. 7) xdcvb

7 juin 2019

ANNE DE SAINT-BARTHÉLÉMY

Ô bienheureux silence ! C’est par ce silence, Seigneur, que tu cries et que tu fais retentir ton enseignement dans le monde entier, et c’est dans ce silence, plutôt que dans les livres et dans l’étude, que ceux qui t’aiment puisent la sagesse.

Le Seigneur s’est fait pour nous source d’eau vive pour que nous ne périssions pas dans cet océan d’épreuves. (...) Sans la foi nous ne pouvons pas avancer dans la voie royale des mystères de Dieu. La foi nous ouvre les yeux, elle nous guide. Là où il n’y a pas de foi, il n’y a pas de lumière ni de chemin qui mène au bien.

Bienheureuse Anne de St-Barthélémy, Carmélite (Mémoire obligatoire)

***

Sa biographie

Anne vint au monde à Almendral, en Vieille Castille, en 1549. Sainte Thérèse la reçut à la profession religieuse en 1572, dans son premier groupe de Carmélites Déchaussées. Plus tard, elle devait la prendre comme compagne de voyages et infirmière personnelle. Confidente de la Sainte et héritière de son esprit, Anne fit ensuite partie du groupe des Carmélites espagnoles qui passèrent en France et en Belgique pour y implanter la Réforme thérésienne. Devenue l'âme de l'oeuvre thérésienne en ces pays, elle se comporta toujours comme une authentique fille de l'Eglise, brulant de zèle pour le salut des âmes. D'abord Soeur converse, devenue Prieure à Pontoise et à Tours, puis fondatrice d'Anvers, elle eut beaucoup à lutter et à souffrir pour maintenir l'esprit de sa Sainte Mère. Son autobiographie nous renseigne sur sa vie d'union à Dieu. Elle mourut à Anvers en 1626.

***

Prier avec une icône d'Anne de Saint-Barthélémy

6 juin 2019

La Beauté humaine c'est de s'accepter enfin tel

La Beauté humaine c'est de s'accepter enfin tel qu'on est.
Ne plus vivre dans les rêves ou les illusions, dans la colère ou la tristesse, ne plus rien avoir à prouver, ne plus avoir besoin de fuir ; avoir le droit d'être soi-même.

C'est alors qu'on se découvre aimés de Dieu, précieux à ses yeux.

Peut-être n'est-on pas appelés à faire de grandes choses de sa vie, à briller comme un soleil, mais on est appelés à aimer et à s'aimer.

Chacun où on en est, comme on est, avec ses fragilités, ses handicaps.
On est appelé à accueillir et aimer et à communiquer ainsi la vie.

Jean Vanier

4 juin 2019

LE TEMPS POUR PRIER

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4 juin 2019

1 juin 2019

LES SEPT DONS DU SAINT ESPRIT

31 mai 2019

31 mai 2019

VISITATION DE LA VIERGE MARIE

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31 mai 2019

SI NOUS SOUMETTONS (...) NOTRE VOLONTÉ ET NOTRE RAISON

Si nous soumettons par amour pour le Seigneur notre volonté et notre raison, il nous rend maîtres de l'une et de l'autre. Une fois en possession de cet empire sur nous-mêmes, nous pouvons nous consacrer avec perfection au service de Dieu. Nous lui offrons une volonté pure, afin qu'il l'unisse à la sienne et nous le prions d'envoyer du ciel le feu de son amour pour qu'il consume ce sacrifice et fasse disparaître tout ce qui pourrait lui déplaire. (Fondations, chap. 5)
Il est des âmes - et beaucoup s'en sont ouvertes à moi - qui, une fois élevées à la contemplation par Notre Seigneur, voudraient toujours y demeurer mais cela n'est pas possible. Ce que l'âme désire, c'est de s'occuper tout entière à aimer, et ne point faire autre chose ; mais elle aura beau le vouloir, elle n'y réussira pas. Car bien que la volonté ne soit pas morte, le feu dont elle brûle d'ordinaire est comme atténué et il faut que quelqu'un le ravive pour qu'il répande sa chaleur. Or serait-il bon pour l'âme de rester en cet état de sécheresse et d'attendre comme notre père saint Elie le feu du ciel qui doit consumer le sacrifice qu'elle fait alors d'elle-même à Dieu ? Non évidemment et il ne convient point d'attendre un miracle. Le Seigneur en fait en faveur de cette âme quand il lui plaît, nous l'avons dit et nous y reviendrons encore, mais il veut que nous nous en estimions indignes et que nous nous aidions nous-mêmes autant qu'il nous est possible. Pour moi je suis convaincue que jusqu'au dernier soupir, à quelque sublime oraison que l'on se trouve élevé, c'est ainsi qu'il faut se comporter (Sixièmes demeures, chap. 7)

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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai" (Mt 11, 28) *** "La foi c'est l'intelligence éclairée par l'amour." Simone Weil
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