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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

20 avril 2018

CANTIQUE DE JÉRÉMIE

Que tombent de mes yeux, mes larmes, sans s'arrêter ni le jour ni la nuit !

Jr 14, 17

(Laudes)

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18 avril 2018

BIENHEUREUSE MARIE DE L'INCARNATION

 Mon ordinaire occupation intérieure ç’a été une vue de l’Être infini de Dieu, comme il est Tout et que nous ne sommes rien.
 Mon cœur était si satisfait en ce Tout, que tout mon plus grand contentement est de quoi je suis rien : ce qui me faisait tenir en une continuelle affection et élan d’amour en cette sorte :
  « Grand merci, Amour, de quoi vous êtes Tout. Ah, que je suis aise de quoi vous êtes Tout et de quoi je suis rien !
 « Si j’étais quelque chose, vous ne seriez pas Tout. Quelle miséricorde est-ce à mon âme !
 « Abîmez ce rien en votre Tout, ô abîme infini d’amour, ma vie et mes délices ! »
 L’on ne peut exprimer l’union qui se fait en l’âme par la vue de ce Tout, tant cela est intime et profond en l’âme qui pâtit tout ce que veut l’Amour.

*

 Mon âme, se voyant comme absorbée dans la grandeur immense et infinie de la Majesté de Dieu, s’écriait :
  « Largeur, ô Longueur, ô Profondeur, ô Hauteur infinie, immense, incompréhensible, ineffable, adorable !
 « Vous êtes, ô mon grand Dieu, et tout ce qui est n’est pas qu’en tant qu’il subsiste en vous et par vous.
 « Ô Éternité, Beauté, Bonté, Pureté, Netteté, Amour !
 « Mon Centre, mon Principe, ma Fin, ma Béatitude, mon Tout... »

*

 Sur l’attrait de la vue des trois divines Personnes, mon esprit se trouva occupé d’une manière que je ne puis exprimer, tant elle fut prompte et subite.
 En un instant, je compris beaucoup, et cette vue fut pour moi toute d’amour, mon âme se tenant collée bien fortement à son Objet, sans pourtant se servir de son propre agir, car elle ne pouvait rien que pâtir ce que voulait l’Objet, qui la tenait parfois dans l’admiration et dans l’adoration.
Mais l’Amour, qui n’est jamais en repos et qui ne peut durer en lui-même, charmait mon âme d’une telle manière qu’elle oubliait, s’il faut ainsi parler, la Majesté quant au respect, mais non quant à la vue.
 Je veux dire qu’étant embrasée d’amour, elle ne pouvait voir qu’amour. Sa vue s’arrêtait à la personne du Verbe, qui était l’Objet de sa passion, et qui ravissait et captivait son cœur par un si doux charme que je ne puis trouver de paroles pour l’exprimer.
 Elle était captive de l’Amour, mais aussi l’Amour était son captif, par un mutuel retour d’union et d’embrassement. Lui seul sait les entretiens de celle qui le tenait ainsi embrassé, et qui recevait aussi de lui la bienveillance de son amour dans un si doux commerce.

Source

8 avril 2018

LA PUISSANCE DE LA MISÉRICORDE DIVINE - PÈRE GUY GILBERT

30 mars 2018

VENDREDI SAINT

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30 mars 2018

JÉRUSALEM, RETOURNE AU SEIGNEUR - OFFICE DES TÉNÈBRES

Jér 20, 7-18

07 Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit ; tu m’as saisi, et tu as réussi. À longueur de journée je suis exposé à la raillerie, tout le monde se moque de moi.

08 Chaque fois que j’ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et dévastation ! » À longueur de journée, la parole du Seigneur attire sur moi l’insulte et la moquerie.

09 Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir.

10 J’entends les calomnies de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! »

11 Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable.

12 Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause.

13 Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants.

14 Maudit soit le jour où je suis né ! Le jour où ma mère m’a enfanté, qu’il ne soit pas béni !

15 Maudit soit l’homme qui annonça à mon père cette nouvelle qui le combla de joie : « Il t’est né un fils, un garçon ! »

16 Cet homme deviendra pareil aux villes que le Seigneur a renversées sans pitié. Il entendra la clameur au matin, et le cri de guerre en plein midi.

17 Maudit soit le jour qui ne m’a pas fait mourir dès le ventre : ma mère serait devenue mon tombeau, et son ventre me porterait toujours.

18 Pourquoi donc suis-je sorti du ventre ? Pour voir peine et tourments, et mes jours s’achever dans la honte ?

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30 mars 2018

IMPROPÈRES - VENDREDI SAINT

R/ Ô Dieu saint,
Ô Dieu fort,
Ô Dieu immortel,
Prends pitié de nous.

1 – O mon peuple que t’ai-je fait ?
En quoi t’ai-je contristé ?
Réponds-moi !

2 – T’ai-je fait sortir du pays d’Egypte,
T’ai-je fait entrer en Terre Promise,
Pour qu’à ton Sauveur,
Tu fasses une Croix ?

3 – T’ai-je guidé quarante ans dans le désert
Et nourri de la manne,
Pour qu’à ton Sauveur,
Tu fasses une Croix ?

4 – Moi, je t’ai planté, ma plus belle vigne,
Et tu n’as eu pour Moi que ton amertume
Et du vinaigre pour ma soif !

5 – Moi, j’ai pour toi frappé l’Egypte,
J’ai englouti dans la mer Pharaon et son armée !
Toi tu M’as livré aux grands-prêtres et les soldats M’ont flagellé !

6 – J’ai ouvert devant toi les eaux de la mer ;
Toi, de ta lance, tu M’as ouvert le cœur !
Je t’ai arraché à l’abîme des eaux
Et tu M’as plongé dans l’abîme de la mort !

7 – Moi, aux eaux vives du Rocher, je t’ai fait boire le salut ;
Toi, tu Me fis boire le fiel, et tu M’abreuvas de vinaigre!

8 – Devant toi, j’ai fait resplendir ma Gloire,
Dans le buisson ardent et la colonne de nuée ;
Et tu M’as tourné en dérision et vêtu d’un manteau de pourpre !

9 – Pour toi, j’ai frappé l’Egypte et sa puissance,
J’ai fait de toi mon peuple, un peuple de rois ;
Et tu M’as couronné la tête d’une couronne d’épines !

10 – Moi, Je t’ai exalté par ma toute  puissance ;
Toi, tu M’as pendu au gibet de la Croix !
Je t’ai choisi parmi toutes les nations ;
Toi, tu M’as rejeté hors des murs de Jérusalem !

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29 mars 2018

NEUVAINE, FÊTE DE LA MISÉRICORDE DIVINE

https://files.hozana.org/images/Misericorde-jesus1.jpg

Neuvaine du 30 mars au 7 avril

pour préparer la Fête de la Miséricorde Divine (8 avril)

instituée par saint Jean-Paul II.

Tous les détails sur le site Hozana.org

https://files.hozana.org/images/CHAPELET-image12.jpg

25 mars 2018

ENTRÉE TRIOMPHALE DE JÉSUS DANS JÉRUSALEM - SEMAINE SAINTE

La grande vie de Jésus-Christ, Ludolphe le Chartreux, chap. XXVIII, p.162,  tome 5

Source

Lorsque le Sauveur fut entré à Jérusalem, il renvoya l'ânesse et l'ânon à l'endroit où on les avait pris.

La grande vie de Jésus-Christ, Ludolphe le Chartreux, chap. XXVIII, tome 5

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23 mars 2018

GLOSE SUR L'AMOUR DIVIN

D'après saint Jean de la Croix

« Appuyé sans aucun appui;
sans lumière et dans les ténèbres,
je vais me consumant d'amour. »

(S. JEAN DE LA CROIX.)

 

Au monde, quel bonheur extrême !

J'ai dit un éternel adieu.

Elevé plus haut que lui-même,

Mon coeur n'a d'autre appui que Dieu ;

Et maintenant je le proclame

Ce que j'estime près de lui,

C'est de voir mon cœur et mon âme

Appuyés sans aucun appui !

 

Bien que je souffre sans lumière,

En cette existence d'un jour,

Je possède au moins sur la terre

L'Astre céleste de l'amour.

Dans le chemin qu'il me faut suivre

Se rencontre plus d'un péril ;

Mais, par amour, je veux bien vivre

Dans les ténèbres de l'exil.

 

L'amour, j'en ai l’expérience,

Du bien, du mal qu'il trouve en moi,

Sait profiter ; quelle puissance !

Il transforme mon âme en soi.

Ce feu qui brûle dans mon âme

Pénètre mon coeur sans retour ;

Ainsi dans son ardente flamme

Je vais, me consumant d'amour!

 

1896.

Source

23 mars 2018

EXPÉRIENCE SPIRITUELLE - SAINTE THÉRÈSE D'AVILA

« Mon âme se recueillit soudain et me parut tout entière comme un clair miroir, sans envers, ni côtés, ni haut, ni bas qui ne fussent clarté, et au centre m’apparut le Christ Notre Seigneur, tel qu’il m’arrive de le voir. Il me semblait le voir dans toutes les parties de mon âme aussi clairement que dans un miroir, et ce miroir lui-même, je ne saurais dire comment, se sculptait tout entier dans le Seigneur lui-même, par une communication que je ne saurais expliquer, très amoureuse. Je sais que chaque fois que je me rappelle cette vision, j’en tire de grands bienfaits, surtout quand je viens de communier. On me fit entendre que lorsque l’âme est en état de péché mortel, ce miroir se couvre d’un épais brouillard qui le rend très noir, on ne peut donc se représenter ce Seigneur ni le voir, lui qui, toujours présent, nous donne l’être. » (Vida 40,5)

Source

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Y'A UNE ROUTE... Il y a dans le cœur de chaque homme un vide en forme de Dieu, et nul autre que Lui ne peut le combler. Pascal

"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai" (Mt 11, 28) *** "La foi c'est l'intelligence éclairée par l'amour." Simone Weil
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